Charleroi veut devenir une ville plus verte et cela passera aussi par les transports en communs.
Une station de production et de distribution d’hydrogène, à partir d’électricité produite en région wallonne, va voir le jour dans notre région.
De par sa capacité et sa facilité de stockage, l’hydrogène s’est profilé ces dernières années comme un des éléments qui permettront la transition énergétique et une meilleure intégration des énergies renouvelables dans différents secteurs d’activités.
TEC Charleroi directement concerné par cette station
Il y a plusieurs semaines, le Gouvernement de Wallonie a approuvé le résultat de l’appel à projets pour la mise en place d’une station de production et de distribution d’hydrogène qui vise à alimenter une flotte de bus. Un hydrogène qui alimentera 10 bus du dépôt de Jumet.
Un atout important pour Charleroi, puisque les bus électriques à hydrogène peuvent fonctionner avec de l’hydrogène « vert » ou « décarboné ».
Concrètement, par rapport à un véhicule diesel, ces véhicules offrent une solution zéro émission (ni dioxyde de carbone, ni particules polluantes) et se rechargent rapidement (entre 5 et 10 minutes) pour une autonomie d’au moins 300 km.
Whaste-to-Wheels, une belle collaboration
Philippe Henry, ministre de l’Energie, a sélectionné le projet « Waste-to-Wheels » porté par ENGIE, en collaboration avec TIBI, SUEZ et la SRIW.
Le projet Waste-to-Wheels est porté par un consortium composé de ENGIE, TIBI et SOTRADIA (filiale commune entre SUEZ et la SRIW).
ENGIE et SOTRADIA formeront une société commune à responsabilité limitée, dont le capital sera détenu à 50% par ENGIE et 50% par SOTRADIA, afin d’investir et exploiter l’installation d’électrolyse, le dispositif de transport de l’hydrogène, et la pompe d’alimentation des bus. TIBI accueillera l’électrolyseur sur le site de son UVE (Unité de Valorisation Energétique), et lui fournira la part d’électricité considérée comme renouvelable.
Source: henry.wallonie.be