Depuis le 11 mars, la communauté musulmane a entamé le ramadan. Durant 30 jours, ils doivent faire des sacrifices. Une de nos équipes est allée à la rencontre de deux sportifs professionnels pour savoir quels sont les impacts du ramadan sur leur quotidien et au sein de leur club.
Quelques heures avant la rupture du jeûne, Charif et Mohamed vont à la salle de sport. On marche, on se muscle, bref, on en profite pour sculpter son corps. Pour eux, le ramadan est une bonne chose, surtout quand on est des sportifs professionnels. « Si c’est possible de rejoindre l’utile à l’agréable durant cette période et perdre du poids comme je veux et arriver « fit » comme je le veux avant les playoffs, ce n’est que bénéfique pour moi », confie Charif Atssouli, le joueur du Futsal Team Charleroi.
Charif porte le maillot du Futsal Team Charleroi tandis que Mohamed joue pour le compte du Futsal My-Cars Charleroi. Durant cette période de ramadan, il y a des habitudes qu’ils doivent changer. « Le but est de ne pas trop manger avant l’entraînement, explique Mohamed Hammou Ali du Futsal My-Cars Charleroi. Ensuite, après l’entraînement, on mange davantage pour combler la faim ».
Cette année, le ramadan a commencé le 11 mars et se terminera le 9 avril. Ce qui veut dire qu’il a lieu en fin de phase classique, juste avant les playoffs. Ceci dit, durant ce mois de sacrifice, il faut aussi ménager son corps, éviter les gros efforts physiques. Il faut réorganiser ses journées avant le lever du soleil, et après son coucher.
Le plus difficile pour moi, confie Charif, c’est de se réveiller avant l’aube, de manger et ensuite de devoir se rendormir (…) Au début, ça va, mais c’est au fur et à mesure des jours que la fatigue commence à se voir au niveau des cernes.
Ramadan ou pas, une fois que les deux sportifs portent leur vareuse respective, il n’y a plus d’amitié sur le terrain. Il ne leur reste plus qu’à prier…