Dimanche, pour la Toussaint, les cimetières restaient ouverts. Avec bien sûr port du masque et distanciation obligatoire. Cette année, autant de tombes étaient fleuries. Mais les familles s’attardaient moins longtemps des le cimetière. C’était ce que nous avons constaté ce dimanche matin.
Des hommages plus brefs
Pour un jour de Toussaint, les allées du cimetière de Pont-à-Celles ont l’air moins remplies que les autres années. Mais de très nombreuses personnes sont quand même venues déposer une fleur et se recueillir. Les gens ne restent pas longtemps. Les hommages sont plus brefs, mais pas moins intenses.
« C’est une tradition à laquelle je ne veux pas renoncer, nous a dit l’une des personnes en visite. Ca ne me gêne pas du tout de mettre le masque. J’y tiens même. Cette année, on pense encore plus à sa famille parce que la situation est grave. »
Les règles sanitaires respectées
Et d’ailleurs, cette année, de nombreuses personnes faisaient attention dans le cimetière. Port du masque et distanciation sont respectés.
« Je regarde quand même s’il y a du monde ou pas, nous confie une autre visiteuse. Mais le virus ne m’inquiète pas dans un cimetière. De toutes façons, je viens seule. Et je ne vois plus personne depuis un mois. D’habitude, à la Toussaint, on se voyait un peu tous. Nous sommes une grande famille. Aujourd’hui, on ne se verra pas. Mais on pense quand même à nos défunts. Bien sûr. »
Se sortir du Covid et penser à ses proches
C’était un vrai temps de Toussaint. Mais aussi avec au-dessus des têtes le gros nuage noir du Covid.
« Nous sommes émus. C’est le jour où on vient se recueillir auprès des tombes de ceux qui nous ont été très chers, ajoute ce troisième visiteur. Mais c’est une Toussaint plus que particulière cette année. Nous sommes accablés avec ce virus. Et on fait de notre mieux pour s’en sortir. Et on pense encore plus à nos proches.»
Ce n’est donc ni la distance, ni même l’absence qui empêchent de garder des liens. Mais cette année, même la Toussaint s’est déroulée à distance.