Après une longue négociation, l’ancien site minier du Mambourg de Charleroi. Il sera transformé en parc public par l’ASBL Centre du Paysage. C’est le premier parc participatif et citoyen.
C’est après 3 ans de négociation que l’ASBL Centre du Paysage s’est vue attribuer pour les 40 prochaines années l’ancien site Minier du Mambourg situé entre les rues de la Broucheterre et Piges au Croly afin d’y créer un nouveau parc avec quelques particularités.
« C’est un parc participatif, il va être créé avec des bénévoles de l’association, des bénévoles qui vont venir nous rejoindre pour des thématiques du parc ou la globalité. C’est un parc citoyen parce que le parc est inclus dans le quartier de la Broucheterre. On a envie de savoir ce que les gens veulent, on veut créer avec les gens, mais aussi pour eux donc on va essayer de prendre en compte leurs besoins et avancer dans ce sens-là et c’est aussi un parc durable. » Explique Bernard Blareau, président de l’ASBL Centre du Paysage.
La transformation du parc commencera d’ici un mois, néanmoins, il porte déjà temporairement le nom de Boomeester.
« C’est un clin d’oeil à Georgios Maillis qui est le Boomeester de la ville de Charleroi. C’est le maître architecte et c’est lui qui suit la plupart des projets, qui les coordonne et qui suit leurs mises en oeuvre. Donc, il fait un travail très important au niveau de la ville. Il y a quelques années, au niveau de l’ASBL, on a crée cette fonction de Boomeester, le maître de l’arbre. Comme c’est un parc participatif, on décide d’avoir les idées des personnes. On a déjà eu quelques personnes qui sont venues avec le parc de la Broucheterre, tout simplement comme le quartier. Donc, on a mis le parc de Boomeester avec l’idée que c’est un nom temporaire. » Raconte, Bernard Blareau, président de l’ASBL Centre du Paysage.
Le Centre de Paysage ne souhaite pas faire un copier-coller du parc Reine Astrid. L’ASBL s’inspirera de 2 concepts: le jardin en mouvement de Gilles Clément et le jardin punk d’Eric Lenoir. C’est comme ça que le parc se démarquera des autres.
«Les parcs traditionnels, on les tond de manière hebdomadaire et en tant que simple ASBL, nous n’avons pas les moyens d’acheter le matériel et de tondre toutes les semaines. Nous sommes tous bénévoles dans l’association donc nous allons plus travailler avec la nature. Il y a déjà toute une nature en place sur le site, nous n’allons pas tout raser. Nous allons partir de l’existant et se dire qu’il y aura des endroits qui seront peut-être fauchés une fois par an. Des endroits qui seront un peu plus travaillés. On va évoluer en fonction des possibilités et des moyens et on a 40 ans pour mettre en oeuvre ce défi. » nous confie Bernard Blareau, président de l’ASBL Centre du Paysage.
L’ASBL veut mettre en valeur la végétation présente actuellement sur le site et permettre aux citoyens de découvrir la beauté de la nature sauvage et changeante. Nous sommes pressés de voir le résultat d’ici une quarantaine d’années.