Ce mardi, la cour d'assises du Hainaut poursuit les auditions des témoins des faits et de moralité dans le cadre du procès de Johnny Falise (49 ans) et de Francine Genicot (54 ans), accusés d'une tentative d'extorsion avec la circonstance aggravante de meurtre, d'extorsions et de fraudes informatiques au préjudice de Jacques Hubinon et de sa compagne, Marie Simon. Les faits ont eu lieu à Marcinelle, la nuit du 27 au 28 avril 2019.
Lors des auditions et après la lecture de l'acte d'accusation, la cours d'assises du Hainaut s'attendait à ce que les enfants de Francine Genicot parlent de la haine qu'ils ont envers leur mère qui n'a rien du profil de la maman parfaite et aimante. Mais ce n'est pas comme ça que les chose se sont déroulées lors des auditions, le clan a fait front autour de l'accusé la décrivant même comme une femme "normale" lorsqu'elle n'a pas Johnny Falise dans son quotidien.
Francine Genicot a changé de comportement après sa rencontre avec Johnny Falise
L'aînée a été placée durant son enfance et en froid avec sa mère durant son adolescence, cette dernière a repris contact avec sa mère. Mais selon le témoin, Francine Genicot a changé de comportement après sa rencontre avec Johnny Falise, décrit comme un homme violent et menaçant que ça soit moralement ou physiquement.
Le témoin a également connu Jacques Hubinon, qu'elle compare "à un nounours qui avait peur des représailles de Johnny Falise".
Quelques heures après l'agression mortelle, le 28 avril 2019, la jeune femme a eu des contacts avec sa mère. Cette dernière a expliqué à sa fille que Jacques Hubinon était décédé sans se souvenir de la cause du décès.
C'est le 4 mai 2019 que Francine se trouvait chez sa fille et Johnny se cachait chez l'oncle de sa compagne qu'il ne cessait de harceler.
La deuxième fille de Francine Genicot a coupé les ponts avec sa mère quand elle était avec Johnny Falise, mais ils se sont rabibochés depuis car, dit-elle, sa mère a beaucoup changé.
Rappel des faits
Dans la nuit du 27 au 28 avril 2019, Johnny Falise a cogné son beau-père, Jacques Hubinon, qui refusait de lui donner de l'argent. Francine Genicot a assisté à la scène, mais elle a attendu le 3 mai pour dénoncer son compagnon à un ami, qui a de suite appelé la police. lequel a appelé la police. Les pompes funèbres constataient des traces de coups sur le visage de la victime.
Les accusés, alcooliques, toxicomanes et sans emploi, se servaient dans les comptes de Jacques Hubinon et de sa compagne Marie Simon, lesquels touchaient une pension mensuelle d'environ 4.000 euros. Ils vivaient pourtant dans un studio de vingt mètres carrés et avaient du mal à terminer les fins de mois.
Les débats sur la culpabilité débuteront ce mercredi
Mercredi, dès 9h00, Me Brocca et Me Bruno plaideront au nom de Marie Simon, une dame déficiente mentale qui a été placée sous administration de biens après la mort de son compagnon, Jacques Hubinon. L'avocat général et les avocats de la défense prendront la parole dans la foulée.
Le jury pourrait partir en délibération mercredi soir ou jeudi matin.
Source: Belga.