Ces ukrainiens sont arrivés il y a une quinzaine de jours en Belgique. Ils assistent à leur premier atelier d’animation en Français, dans un local mis à disposition par le centre culturel de Sivry-Rance.
Son directeur, Régis Cambron, a lui-même rapatrié des réfugiés avec une amie.
Les ateliers ont été créés avec le CPAS et l’asbl « Vitamine Music ». L’animatrice, Elena Bourenina, est russophone et travaille toujours en musique pour faire de l'éveil à la langue.
Parmi les participants, on retrouve des personnes de tous les âges, qui ont perdu leurs repères et beaucoup de leurs contacts. Ici, plus encore que l’apprentissage, c’est le lien social qui est important. Valentina est arrivée de Kiev il y a deux semaines. Elle nous explique que l’accueil des belges fait un peu moins résonner les bruits de la guerre dans sa tête.
"Nous sommes très reconnaissants de l'accueil des Belges. Et nous nous devons d'apprendre la langue, c'est la moindre des choses", précise Valentina.
Ces ateliers seront organisés chaque semaine, avec une quinzaine de participants. Les initiatives d’apprentissage et d’accompagnement se multiplient en effet dans les communes, qui doivent souvent réagir rapidement, en fonction des arrivées et des besoins.
Un programme intensif d’apprentissage du français est proposé dans toute la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En dehors de ce type d'ateliers, un programme intensif d'apprentissage du français est proposé aux ukrainiens en Fédération Wallonie-Bruxelles. L’enjeu est important pour les enfants ainsi que pour les adultes. Le CPEONS, le conseil des pouvoirs organisateurs de l’enseignement officiel, neutre et subventionné, va proposer une formation à ces réfugiés ukrainiens pour qu’ils puissent rapidement intégrer les bases de la langue française.
Plus d'infos sur https://www.cpeons.be/