L’intercommunale HUmani vit en ce moment une situation financière compliquée. Selon les estimations, elle ne saura pas payer les cotisations liées aux pensions. On exclut une quelconque restructuration au niveau du personnel, mais il faut trouver des solutions. Les projets annoncés et entamés pour certains sont au point mort.
L’intercommunale HUmani (ex-ISPPC) tire la sonnette d’alarme. L’an prochain, elle ne pourra pas assumer le paiement des cotisations liées aux pensions. Ce qui mettrait HUmani en état de faillite. « Pour HUmani qui est composé d’environ 6 000 agents, on parle de 20 à 35 millions d’euros par an. On sort de la crise covid, d’une inflation et d’indexations successives, constate Frédéric Dubois, le porte-parole de l’intercommunale HUmani. Le budget était à l’équilibre, mais quand on ajoute cette charge des pensions statutaires, là, ça devient impossible ».
Pourtant, l’intercommunale avait anticipé ce souci. Depuis 1984, HUmani ne nomme plus ses agents, mais fonctionne avec des contractuels. Car, un statutaire coûte 18% en plus de charges patronales à une institution qu’un contractuel. « Pour un coût de 30 millions d’euros, on reçoit 5 millions de subsides, donc il y a un ajustement à faire au du BMF ».
Le BMF, c’est le Budget des moyens financiers, il est l’un des trois volets du financement des hôpitaux et il est calculé par le SPF santé publique.
Qu’en est-il alors des autres projets lancés par HUmani ? Hé bien, ils sont gelés, pour le moment. Comme la construction de la cuisine nutrition-santé, et qui doit, à terme, produire 25 000 repas sains par jour en 2026.
Ce problème, que vit depuis plusieurs années HUmani, révèle un souci général des pouvoirs locaux. D’autres hôpitaux publics vont avoir le même souci, ainsi que des institutions publiques comme les villes et communes.
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