De plus en plus de jeunes rejoignent les Alcooliques Anonymes en Belgique francophone, a expliqué Jean-Claude, l'un des porte-paroles des AA, lors de la présentation du congrès annuel de l'association qui se tiendra samedi à Bruxelles.
S'il n'existe pas de chiffres exacts, les AA semblent de plus en plus diversifiés - sans parler du format des réunions, dont certaines se tiennent en ligne depuis la pandémie de Covid.
Quelque 200 groupes AA (comptant chacun entre dix et 20 personnes) sont actifs en Belgique francophone. "La parité homme-femme est quasiment atteinte, et les jeunes rejoignent de plus en plus les rangs des AA. Ils sont souvent surpris par l'accueil chaleureux de nos groupes, loin de l'image caricaturale parfois dépeinte", a pointé Jean-Claude.
"Ces groupes, ouverts à tous peu importe le degré d'alcoolisme et sous garantie d'anonymat, sont animés par une même volonté : rester abstinent en s'entraidant", a-t-il continué. La campagne de sensibilisation lancée mardi sur les réseaux sociaux porte d'ailleurs un message clair : "Si tu ne gères pas, on est là."
L'ASBL rappelle que "si la médecine apporte des réponses, le dialogue entre alcooliques aide grandement à se tenir éloigné du produit et à reconstruire une vie de qualité."
Samedi prochain, l'association organise son congrès annuel à l'Ecam, le campus de l'UCLouvain à Woluwe-Saint-Lambert. Plusieurs centaines de personnes sont attendues pour "partager des moments de réflexion, évoquer un problème commun mais aussi célébrer leur liberté retrouvée". Une dizaine de "carrefours" aborderont des thématiques en lien avec le thème du "Premier jour", et une assemblée plénière consacrée à l'évolution des relations entre les AA et le monde médical clôturera l'après-midi, avant les animations festives.
"Une permanence téléphonique est assurée 24h/7j au 078/15.25.56, et de nombreuses ressources sont disponibles sur nos réseaux sociaux et sur notre site internet alcooliquesanonymes.be", conclut l'association.