Tous les secteurs sont impactés par la hausse des prix de l’énergie. Ils tirent tous la sonnette d’alarme pour que des mesures soient prises assez rapidement. Le cinéma Quai10 ne fait pas exception et les factures ne vont pas améliorer la situation alors que le cinéma reprenait des couleurs après les deux ans de crise Covid.
L’augmentation des prix de l’énergie fait froid dans le dos depuis quelques mois. Pour le cinéma Quai10 qui, rappelons-le, se remet à peine de la crise Covid, c’est un fameux coup de massue. « Pour vous donner un chiffre concret sur le mois de juillet, en 2019, on approchait les 5 500 euros pour l’électricité. Cette année, la facture s’élève à 17 000 euros rien que pour cette même électricité », déclare Matthieu Bakolas, le directeur du Quai10.
Cette crise énergétique n’est pas une fiction !
Des chiffres vertigineux qui donnent le tournis. On vit aujourd’hui une situation digne d’un scénario à la "Don’t Look Up" où le déni est, cette fois, sous terre. « C’est une prise de conscience de l’urgence de la situation, rappelle le directeur du cinéma carolo. Début janvier 2022, on interpellait les pouvoirs publics en leur disant que l’on allait vers une situation problématique. On est en septembre et on n’a toujours pas prévu de mesures fortes pour soutenir l’activité économique. »
Des panneaux photovoltaïques pour réduire les coûts
Le Quai10 tente de réduire les coûts en élargissant son offre mais ce n’est pas suffisant. Après la crise Covid qu’il a subie de plein fouet, voilà que c’est l’énergie qui veut sa peau.
« On est en attente d’un placement de panneaux photovoltaïques car on bénéficie d’une belle surface de toiture avec une exposition plein sud. C’est une des solutions », se rassure brièvement Matthieu Bakolas qui rappelle également qu’il faudra aussi adopter des petits gestes pour réduire la consommation d’énergie.
Désormais, le souci du Quai10 est de jongler entre le confort des visiteurs et le bien-être au travail de ses employés.
Si la facture d’électricité du Quai10 a triplé entre 2019 et 2022, la note du gaz est tout aussi salée puisqu’elle affiche un prix de 55 000 euros alors qu’en 2019, elle ne dépassait pas les 16 000 euros.