Deuxième jour du procès devant les Assises du Nord à Douai de Dino Scala, surnommé le « violeur de Sambre ». Pour rappel l’homme est jugé pour viols et agressions sexuels sur 56 victimes, notamment à Erquelinnes. En aveu d'une partie des faits, il encourt 20 ans de prison. Aujourd’hui, c’est son épouse qui témoignait devant la Cour.
Dino Scala décrit par son épouse comme un « bon père dévoué »
« J'ai jamais rien soupçonné. Je n'arrive pas à comprendre », a dit en début d’audience la femme de Dino Scala, avant d’ajouter « ce n'est pas le Dino que je connais ».
L’accusé lui reste impassible dans le box. La deuxième épouse de Dino Scala poursuit:
« Il faisait tout, il travaillait comme un malade et profitait de rien. Il s'occupait de sa mère et son beau-père malade. Mes enfants ont eu une très belle enfance et la violence sur les enfants, il ne supportait pas », ajoute Sandrine avant de conclure avec ses mots : « Ce qu'il a fait, c'est inacceptable, impardonnable. Je n’arrive pas à y croire. Je cherche des détails dans notre vie, mais je ne trouve pas. Je n’ai rien soupçonné sinon je l’aurais dénoncé », déclare-t-elle, avant d'immédiatement rejeter la faute sur sa famille, « violente, toxique et qui le rejetait ».
Rebondissement au procès: l'accusé avoue une tentative d'agression sexuelle
Par ailleurs, Dino Scala a reconnu aujourd’hui une tentative d’agression sexuelle sur son ex-belle soeur il y a 36 ans. Si dans un premier temps l’accusé avait nié les faits, il a aujourd’hui avoué, en affirmant s’être introduit à l’époque dans le lit de sa victime.