Près de 5000 emplois de mois en a peine 6 mois dans le secteur de la construction en Belgique. C'est le constat que les syndicats chrétiens et socialistes tirent aujourd'hui. Evidemment, la crise du coronavirus en est la cause. Mais le soucis, c'est que pour ces entreprises il va falloir rebondir, et ce n'est pas gagné d'avance.
Le secteur de la construction est au pied du mur de la Covid-19, c’est en résumé le constat de la FGTB et de la CSC qui déplorent entre le dernier trimestre de 2019 et le deuxième trimestre de 2020 une perte de 695 emplois dans la province, soit 4988 en Belgique.
Ces pertes d’emploi s’expliquent aussi par des faillites dans des entreprises qui se portaient déjà au plus mal avant le début de la crise du coronavirus. Des pertes d’emploi en « Équivalent temps plein », mais si l’on regarde le verre à moitié plein, on peut se dire que depuis 2013, il y a eu beaucoup d'engagements.
C’est sûr que cette crise laissera des traces indélébiles. Il va falloir plusieurs années pour s’y remettre. Si les entreprises n’ont pas un peu de trésorerie, ça va être compliqué de remonter la pente. D’ailleurs, en ce moment, plutôt que de proposer du chômage économique, on remarque que certaines entreprises licencient les ouvriers. Peut-être parfois par facilité…
Notez que depuis le début du confinement, il n’y a eu presque aucun chantier à l’arrêt. Tout a continué en essayant de respecter au maximum les règles sanitaires, quand c’est possible.
Les syndicats ont aussi beaucoup travaillé sur les travailleurs détachés. Depuis le 1er août, ils doivent remplir les mêmes documents que les touristes en visite dans notre pays et subir un test.