Depuis ce 16 novembre et jusqu'au 29 du même mois ont lieu les élections sociales. C'est-à-dire que tous les travailleurs des entreprises qui emploient plus de 50 travailleurs doivent élire leur représentants syndicaux mais en temps de Covid, il était difficile d'organiser des élections en présence des travailleurs, du coup, on s’adapte comme à l’ASBL Reso qui est dans la réinsertion des travailleurs.
Elle emploie 150 travailleurs, employés et ouvriers confondus et tous les quatre ans, l’heure est aux élections sociales. Mais comme dans tout et pour tout, à cause de la crise sanitaire, les modalités de vote ont changé, on élit les représentants par courrier. « Lors de cette journée d’élections, nous avions prévu de diffuser un film avec un débat dans la foulée afin de passer un bon après-midi en ayant rassemblé tout le monde vu qu’on n’a pas l’occasion de se voir tous ensemble », explique Enrique Rodriguez, le directeur de l’ASBL.
Les syndicats sont une sorte de courroie de transmission qui applique les décisions prises entre les directions et les représentants des travailleurs. « Chaque travailleur peut venir me voir quand il le souhaite et il le sait, confie Enrique Rodriguez. Mais l’avantage d’avoir un représentant syndical, c’est que les travailleurs peuvent aller vers lui pour leur demander ou revendiquer quelque chose. Il rassemble ces données et reviennent vers moi pour me proposer quelque chose ou me signaler un problème. »
On est loin des bras de fer qui opposaient auparavant les deux camps.
Aujourd’hui, les relations ont évoluée. Enrique Rodriguez expliquait justement qu’à son arrivée, les relations étaient tendues, depuis, ils travaillent dans une bonne atmosphère.
Comme en politique, les bureaux de vote seront constitués de présidents, de secrétaires, d’assesseurs et de témoins. Le seul bémol, c’est qu’on ne pourra pas faire ces élections comme « dans le temps », dans une ambiance bon enfant où tout le monde est réuni. C’est une élection spéciale qui est d’autant plus importante en période pandémique et qu’il faut prendre parfois des décisions contraignantes.