Dans le cadre de notre série « Hainaut en chiffres », nous abordons différents thèmes et enjeux à travers les chiffres de Hainaut Développement. Chaque jour, un parti nous dévoilera ce que propose son programme en la matière. Aujourd’hui: que propose Les Engagés face aux enjeux liés à la mobilité ?
La mobilité est un sujet souvent mis sur la table, notamment à Charleroi, et qui nous concerne toutes et tous au quotidien. Selon des données de 2022, dans le Hainaut :
Un quart des ménages ne disposent donc pas de voitures privées, et un quart des ménages en disposent de 2 ou plus.
Avec un total de 3465, le nombre d’accidents a diminué de 20% en 10 ans. Mais plus de 30% des accidents du Hainaut se sont produits dans l’arrondissement de Charleroi.
Pour les années à venir, les divers enjeux en matière de mobilité sont de :
- Renforcer les solutions d’inter ou multimodalité, notamment dans la Botte
- Garantir l’accès aux transports en commun à toutes et tous
- Et promouvoir les modes de transport alternatifs
Le tout bien sûr sans aggraver la congestion routière.
Voitures électriques, covoiturage…
Du côté du parti les Engagés, plusieurs propositions figurent dans leur programme afin d’agir efficacement pour une mobilité plus douce et plus accessible. Les Engagés veulent par exemple développer des réseaux de covoiturage autour des grandes villes.
Pour ce faire, on pourrait réserver une bande pour les personnes qui covoiturent, qu'elles pourraient partager avec les taxis ou avec les motards. Ça permettrait une meilleure efficacité, une plus grande fluidité sur les autoroutes et donc certainement moins d'embouteillages, moins de gaspillage d'argent, moins de pollution et plus de sécurité, indique Julien Matagne, 1er suppléant en Hainaut de liste fédérale.
Le parti souhaite également déployer un vrai réseau de bornes de recharge pour les voitures électriques.
Des transports en commun plus performants
Le parti centriste a surtout pour ambition de rendre les transports en commun plus performants et accessibles. Il voudrait atteindre l’objectif que chaque citoyen ait accès, en ville et en zone périurbaine, à un bus ou un train à moins de 15 minutes.
En zone rurale, c’est plus complexe. Il faut plutôt miser sur un transport à la demande, et aussi ce qu'on appelle chez nous le « carsharing ». De nombreux jeunes possèdent le permis de conduire à la campagne, mais n'ont pas les moyens de s'offrir un véhicule (et ne savent donc pas se rendre au travail). L’idée, c'est d'avoir un abonnement à 100 € par mois quand on a moins de 30 ans pour pouvoir disposer d'un véhicule qu'on partage avec d'autres et qui nous permet d'aller travailler au quotidien.
Aussi, le parti pense qu’il serait judicieux de mettre en place un seul abonnement commun tant pour les trains, les bus que les trottinettes et les vélos.
Réorganiser les correspondances
Les Engagés désirent également s’attaquer au gros dossier des correspondances entre le bus et le train. Selon leur enquête, seuls 31 % des correspondances sont jugées acceptables (5 à 10 min d’attente entre les 2). En moyenne, les navetteurs attendent 25 min, et même plus selon leurs chiffres.
Et par ailleurs, il y a près de 40 % de correspondances qui n'existent pas du tout. En réglant ce problème, nous améliorerons la fréquence de trains, augmenterons les amplitudes et aurons une meilleure utilisation.
Bref, Les Engagés sont convaincus : il est possible d’améliorer la mobilité et de garantir un meilleur accès aux différents transports. Selon le parti, c’est un enjeu global qui concerne l’économie, l’énergie et l’écologie.