Nous vous en parlions dans notre journal de ce mercredi 10 mars avec l’exemple du GHDC. Les hôpitaux terminent de vacciner le personnel soignant et entame une nouvelle phase dans la vaccination avec les patients à risque. Une étape essentielle pour protéger ces personnes qui présentent des comorbidités. A l’ISPPC, on participe même à une étude concernant l’immunité des patients. Le point sur cette nouvelle phase de la vaccination.
Dans ce service de dialyse de l’ISPPC, la vaccination des patients est en cours. Ici, 50% des personnes dialysées et vaccinées participent à une étude de l’ULB et Sciensano.
"Ils sont convoqués aujourd’hui puisqu’ils ont été vaccinés hier pour faire une prise de sang et voir quelle est la variation de certains paramètres biologiques dans leurs corps et voir si ce vaccin est efficace. Car les patients qui sont en insuffisance rénale ont souvent une relative diminution de leur réaction à la vaccination" explique Dr Serge Treille, chef de service de Néphrologie et dialyse à l’ISPPC.
L’ISPPC compte un centre de dialyse à Chimay, au Mambourg, à Marie-Curie et à Vésale. Au total, ce sont 340 patients qui sont en dialyse sur les différents sites de l’ISPPC. Ces personnes sont beaucoup plus à risque et peuvent être immunodéprimées.
Un test grandeur nature à Léonard de Vinci
D’autres patients hospitalisés seront également vaccinés à l’ISPPC dès la semaine prochaine.
"La semaine prochaine, on va faire un test grandeur nature avec un hôpital complet qui va être vacciné. C'est l'hôpital Léonard de Vinci où on va proposer à tous les patients qui sont là donc de 120 à 130 patients le vaccin Astra Zeneca. On a constitué une équipe mobile qui va aller de chambre en chambre qui va vacciner les personnes volontaires" souligne Frédéric Dubois, directeur de la communication de l'ISPPC.
Un soulagement pour les patients
Au GHDC, ce sont pas moins de 166 patients dialysés qui ont reçu leur vaccin. C’est le cas de Claudine qui vient se faire dialyser tous les deux jours.
"Je suis soulagée de l'avoir fait car je n'ai pas eu mal! Le médecin m'a convaincu car je suis sensible à tout cela et vu mon état de santé je suis plus à risque" nous confie Claudine.
Dans notre région, les patients à risque en dialyse, en oncologie ou encore en gériatrie de l’hôpital Jolimont à Lobbes recevront leur première dose du vaccin dès le 23 mars. Au centre de Santé des Fagnes à Chimay, les patients à risque hospitalisés ou qui viennent en consultation auront droit à leur vaccin dès le 12 mars. Du côté du CHR Val de Sambre à Auvelais, rien n’est encore défini. Hors hôpitaux, les personnes ayant des comorbidités devraient être vaccinées dès avril.