Depuis ce matin, une première action de grèves tournantes a lieu au sein des crèches communales de Charleroi. Cela fait un moment que les représentants syndicaux et le personnel de la Ville de Charleroi dénoncent un manque de moyens, un manque de personnel et même un manque de considération du personnel.
Estimant ne pas avoir été entendu, le personnel a débrayé ce mercredi. Mais un service minimum des crèches peut malgré tout être assuré pour des parents comme le personnel soignant, par exemple.
Le front commune syndical (CSC, CGSP et CGSLB) a envoyé un courrier à l’échevine de l’Enseignement, de la Formation et de la Participation citoyenne, Julie Patte (PS). Une lettre qui confirme cet appel à 24 heures de grève et qui précise que « la crise de la Covid-19 ne doit pas être une excuse pour que le monde politique carolo occulte les difficultés de son personnel ».
Un dialogue qui semble compliqué
Le collège communal carolo a fait savoir, via un communiqué de presse envoyé mardi en fin de journée, qu’il avait invité les partenaires sociaux à discuter à trois reprises. Des invitations qui ont été déclinées. Le collège appelle donc à un dialogue constructif et serein, ce que demandent également les syndicats. Bref, le dialogue semble compliqué actuellement entre les deux parties, comme le précise dans cette interview vidéo Philippe Barbion, secrétaire régional de la CGSP Charleroi.
Si le dialogue n’est pas renoué, d’autres actions seront programmées, ajoute Philippe Barbion.