L’aéroport de Charleroi se rapproche un peu plus de sa « communauté aéroportuaire » grâce à ses nombreux partenaires. Parmi eux on retrouve l’ASBL Terre@Air, à qui ils ont fourni une aide pour implémenter plusieurs ruches apicoles.
Le BSCA a vivement manifesté son intérêt pour l’implantation de ruches sur le territoire avoisinant l’aéroport. C’est pourquoi, ils ont contacté l’ASBL Terre@Air, une association d’éducation à l’environnement qui, jusqu’à lors, se déplaçait directement dans les écoles. Depuis le début de son partenariat avec BSCA, l’ASBL a commencé à développer une micro-ferme pédagogique ouverte ainsi qu’un centre d’éducation à l’environnement. Et c’est au sein de ce centre qu’ont été implémentées les ruches. En effet, leurs bienfaits sont multiples mais le principal avantage, c’est que le pollen récolté par les abeilles permettra de mesurer la quantité de pollution environnante.
« L’idée principale, c’est de reconnecter l’être humain à la nature par l’idée de ré-enchanter les gens ! », selon Hubert Gorgemans, coordinateur de Terre@Air ASBL
Les abeilles agiront donc comme des drones naturels. Les particules polluantes tombent sur la végétation et plus particulièrement le pollen et lorsque ce pollen sera récolté par les abeilles, une quantité en sera prélevée et sera analysée afin de caractériser ces polluants. Par la suite, l’aéroport mettra en place des dispositifs pour en limiter la diffusion.
Le BSCA met cependant l’accent sur le fait que, bien que l’aéroport ait son rôle à jour, la pollution environnante est également due à l’activité humaine en général.
« On n’est pas là pour manipuler les faits et les tourner à notre avantage, au contraire. Si on a un problème, on doit essayer de le régler car ça ne sert à rien de le cacher ! », s’exprime Quentin Evrard, responsable du service « développement durable » à l’aéroport de Charleroi
Un projet à la fois utile et éducatif qui ne montre que des avantages pour la communauté aéroportuaire.