C’est une étude de SD Worx, entreprise spécialisée dans les Ressources Humaines qui le dévoile. Le Hainaut est la province belge qui a le plus de mal à retrouver son niveau d’emploi d’avant la crise. C’est également la région qui compte le moins de jours prestés sur le mois de mars.
Une étude un an après le début de la crise
SD Worx vient de sortir son Employment Tracker (outil qui offre un aperçu du pourcentage de « jours ouvrés », de l’absentéisme, du chômage temporaire et de la prise de jours de vacances légales) pour le mois de mars, soit un an après le début de la crise. Ce sont les résultats de calculs effectués sur les données salariales de 70 000 employeurs et de près d’un million de travailleurs belges. Et les résultats sont très contrastés région par région.
La Wallonie à la traîne
D’après cette étude, Bruxelles et la Flandre ont retrouvé leur niveau d’avant la crise depuis le début de l’année 2021. Mais il n’en est pas de même pour la Wallonie. Elle tarde à se redresser, même si la courbe est positive: le Sud du pays tend à se rapprocher de son niveau d’avant la crise.
Il y a deux facteurs qui expliqueraient cette différence. Tout d’abord, les secteurs les plus actifs en Wallonie, comme l'imprimerie, le travail des métaux et la construction, ont été plus touchés par les mesures mises en place par le gouvernement pendant la crise. Et ensuite, il y a plus d’ouvriers en Wallonie qu’en Flandre. Et ils ont moins pu télé-travailler que les employés. Donc, se retrouver plus en chômage temporaire.
Le Hainaut: le plus loin de son niveau d’avant-crise
Parmi toutes les provinces, c’est le Hainaut qui reste le lus loin de son niveau d’emploi avant la crise. Malgré tout, la moyenne du chômage temporaire est en diminution, et le pourcentage de jours prestés est à la hausse depuis le début de l’année.