Ismaël Debjani est aujourd’hui à Tokyo. L’athlète carolo s a été sélectionné pour représenter notre pays dans les courses de demi-fonds. Il est parti en fait samedi dernier. Mais la semaine précédente, il était dans la dernière ligne droite de sa préparation. Avec le mercredi, un soutien du Secrétaire d’Etat à la Relance Thomas Dermine. Et le vendredi, son dernier gros entraînement. Nous l’avons suivi ces deux jours.
Rencontre entre Ismaël Debjani et Thomas Dermine
On a plutôt l’habitude de le voir en costume. Là, il est en survèt’. Thomas Dermine, le secrétaire d’Etat à la Relance tenait à partager la piste en toute simplicité avec Ismael Debjani avant son départ pour Tokyo.
« C’est surtout un soutien en tant que carolo et en tant qu’athlète qui a pratiqué à un niveau très très bas en 800 et 1 500 mètres, explique Thomas Dermine, le Secrétaire d’Etat à la Relance. J’imagine tout le talent, la force et l’entraînement pour arriver à ce niveau-là. On va faire un tour de piste, mais c’est forcément lui qui va me tirer. »
Et pour le champion, ce tour de piste, c’était surtout une détente. Pas encore de stress, trois semaines avant sa première course.
Gros entraînement à la veille du départ pour Tokyo
Deux jours plus tard, le champion de demi-fonds entre dans la dernière ligne droite. A la veille de son départ pour Tokyo, c’est son denier gros entraînement.
« On va encore travailler sur le volume qualitatif, explique Ismaël Debjani. Comme à Tokyo, il fera plus chaud, on va faire de la qualité courte. Aujourd’hui, c’est encore une grosse séance. Je fais un 2 000, un 1 500, un 1 000 et un 500 très vite. C’est mon dernier examen ».
Le stress viendra plus tard
« Je me sens bien, ajoute le champion. Un peu plus excité parce que les valises sont bouclées. Demain, on partira sur Bruxelles direction Tokyo. On aura le voyage, puis, on sera deux semaines au camp de base où il faudra bien encore s’entraîner. Et après, on ira au Village Olympique. Et là, le stress va monter. »
« Je suis heureux d’y aller. Les résultats? On verra »
« C’est ma première expérience aux JO, conclut Debjani. J’espère donc y prendre beaucoup de plaisir. Et ne pas être déçu. Je donnerai mon maximum. Si je me fais sortir en série, c’est la vie de tous les sportifs. Sinon, si je vais en demi-finale, c’est parfait. Et si je vais en finale, c’est le Graal. »
Et c’est tout ce qu’on lui souhaite. C’est toute la région qui est derrière notre champion de demi-fonds.