C’est un concept qui vient tout juste d’arriver en Belgique: les colis perdus ou non réclamés sont revendus au kilo. Une boutique physique vient d’ailleurs d’ouvrir ses portes dans le centre commercial de Châtelineau. Les clients achètent à l’aveugle, sans connaître le contenu et la valeur, mais en espérant réaliser la bonne affaire.
Sur les différents étalages, on y trouve des colis de toutes les sortes. Mais personne ne connait à l’avance son contenant jusqu’au déballage par le client. Tous ces paquets ne sont jamais arrivés à leur destinataire. Avant, ils étaient détruits, ce qui est interdit maintenant. « On ne s’attendait pas à un succès fou et rapide, confie Arnaud, le gérant d’un magasin de colis perdus. On vend au poids, 16 euros le kilo. Les gens pèsent les colis et les secouent pour deviner ce qu’il y a dedans ».
À l’intérieur des emballages, c’est au petit bonheur la chance: produits de beauté, de décoration ou smartphone pour les chanceux. Tous espèrent réaliser la bonne affaire.
« J’espère faire la bonne affaire, mais à mon avis, je suis parti pour faire le Gille, dit Franco le sourire aux lèvres en secouant le paquet entre les mains.
Le concept est neuf en Belgique et il fonctionne bien. Concernant les colis, 80% d’entre eux viennent de liquidateurs Amazon. « Ce sont des colis perdus, des colis retournés ou des fins de stock ».
Une seule règle, on ne déballe pas les colis avant de les acheter. Et c’est aussi une manière de donner une seconde vie à ces objets, pour autant qu’ils nous plaisent.