Alors que le projet de démantèlement d'avions à l'aéroport de Charleroi n'a pas beaucoup avancé depuis l'été 2022 et depuis la désignation d'un consortium d'entreprises wallonnes pour s'en charger, le ministre wallon des Aéroports, Adrien Dolimont, a redit, jeudi, son "volontarisme" dans le dossier.
"C'est un projet nécessaire qu'il faut mener à terme et je m'y emploie. Croyez en mon volontarisme", a-t-il répondu au député Ecolo Christophe Clersy qui l'interrogeait en séance plénière du parlement régional.
Au coeur du problème: l'impossibilité d'acquérir les terrains nécessaires à l'installation de l'entrepôt de déconstruction, la Sonaca rechignant à les céder.
"Nous avons alors cherché un plan B" avec des terrains situés dans la zone sud, déjà propriétés de la SOWAER - la Société wallonne des Aéroports - et jouxtant les bâtiments de la Sabca, a poursuivi Adrien Dolimont. "Toutefois, vu les modifications substantielles apportées au projet, il est nécessaire de relancer une nouvelle procédure de mise en concurrence", a-t-il ajouté.
"Nous sommes très volontaires mais nous ne sommes pas au-dessus des lois. La SOWAER a ainsi entamé des premières discussions avec la Commission (européenne) pour s'assurer de la compatibilité de l'aide future de la Région wallonne avec la réglementation sur les aides d'Etat", a encore souligné le ministre Dolimont.
"Quand la procédure sera relancée, tout le monde pourra évidemment y participer", a-t-il conclu.
Source: Belga