En manque de perpectives et de contacts sociaux, les jeunes souffrent de la crise sanitaire. Et particulièrement les étudiants de l'enseignement supérieur, qui sont également confrontés à des problèmes financiers. En temps normal, un étudiant sur quatre travaille pour financer ses études. Mais avec le covid, les jobs d'étudiants se font rares. Pour les aider, Paul Magnette en tant que Président du PS, va mettre sur la table du comité de concertation de ce vendredi une proposition pour octroyer une aide financière aux étudiants du supérieur.
En plus d’une vie sociale quasi à l’arrêt, de nombreux étudiants font face au décrochage scolaire et, de plus en plus, à des difficultés financières. Les études supérieures coûtent cher et les jobs d’étudiants se font rares avec la fermeture des secteurs culturels et de l’HORECA. Une situation inconfortable à laquelle est confronté Simon, élève en troisième année de bachelier en communication dans une haute école. Il nous explique que sa situation est très compliquée car il se retrouve certains mois avec 0,90 € sur son compte bancaire. Avant la crise, il travaillait en tant qu'étudiant dans l'événementiel ou l'HORECA pour financer ses études. Depuis trois semaines, il est à la recherche d'un job, peu importe le secteur. Il y a urgence.
Un étudiant du supérieur sur quatre travaille pour payer une partie de ses études. Sur base de ce constat, Paul Magnette, en tant que Président du PS, plaide pour qu’une aide financière leur soit octroyée. Il s’agit donc d’une allocation qui tiendrait compte du salaire perçu durant l’année précédente, sur base de la déclaration Dimona. Une compensation d’au moins 50% du salaire non perçu.
Dans ce dossier que Paul Magnette mettra sur la table du Comité de Concertation de ce vendredi, on retrouve également une proposition d’augmentation des bourses d’études, avec une majoration forfaitaire de 25 % et une prolongation de la prime « corona » pour les étudiants qui émargent au CPAS.
Ces mesures représentent tout de même un budget significatif estimé à une petite centaine de millions d’euros. Un effort réalisable par le Fédéral selon Paul Magnette.
Les étudiants, croisent les doigts. Car maintenant, pour eux aussi, les effets de la crise et le manque de perspectives deviennent longs, trop longs.