L’annonce est tombée ce mercredi, les métiers de contacts doivent à nouveau fermer leurs portes. Les commerces non-essentiels, peuvent rester ouverts uniquement sur rendez-vous. L'émotion se bousculent suite au choc de cette annonce. L’UCM (Union des Classes Moyennes) demande un nouvel effort des pouvoirs publics pour soutenir les victimes économiques de cette crise sanitaire.
Frustration, colère et désespoir, ce sont les sentiments dominants pour les métiers de contact et les commerces non alimentaires actuellement. C’est une catastrophe économique et sociale. Pour limiter les dégâts, de nouvelles mesures d’aide et de soutien doivent être prises rapidement selon l'Union des classes moyennes.
Fermer des commerces qui viennent de rouvrir
Les magasins non alimentaires ont rouvert leurs portes le 1er décembre, pour les coiffeurs c’était le 13 février et les autres métiers de contacts le 1er mars.
Les professionnels des secteurs concernés ont pris toutes les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité, celle du personnel et des clients. De plus, des investissements coûteux ont été réalisés. Les professionnels des métiers de contact devaient assurer une ventilation dans leur établissement, un client par mètre carré, ne pas distribuer de boisson ou de nourriture, faire patienter les clients à l'extérieur, etc …
Et pourtant, le dernier comité de concertation qui a eu lieu ce mercredi 24 mars 2021 a une fois de plus imposé la fermeture des métiers de contact et permet l’accès aux magasins uniquement sur rendez-vous et une seule personne à la fois.
Cette marche arrière fait craindre à l’Horeca et aux autres secteurs encore fermés comme la culture et l’événementiel, un nouveau report de leur réouverture.
Pour l’UCM, les autorités politiques portent une lourde responsabilité de ce gâchis. L'Union des classes moyennes avait demandé au comité de concertation d’épargner les métiers de contacts qui venaient à peine de reprendre leurs activités.
Soutenir les victimes économiques de la crise
L’UCM demande le double droit passerelle pour les métiers de contacts mais également les commerçants dont l’activité est largement entravée.
Le fonctionnement sur rendez-vous, c’est un petit peu la même chose que le « take away » dans le secteur Horeca, donc les commerçants peuvent aussi bénéficier du double droit passerelle, insiste l’Union des Classes Moyennes.
Les régions wallonnes et bruxelloises doivent tenir compte de ces nouvelles restrictions et majorer leurs aides pour couvrir les frais fixes. Le moratoire et le remboursement des prêts bancaires doit être revus.
La situation épidémique doit être réévaluée dans deux semaines et un calendrier ferme et définitif des réouvertures doit être définie, en lien bien sûr avec une campagne accélérée de vaccination des personnes à risques!