Un peu partout, des bénévoles se sont lancés dans la confection de masques artisanaux. Beaucoup d’entre nous connaissent dans leur entourage quelqu’un qui s’est lancé? C’est le cas à Télésambre, où notre déléguée commerciale en télétravail pour l’instant fait des masques le matin et le soir, en plus de sa journée de travail.
Des masques pendant les temps de non-travail
Toute la journée, Christine est en télétravail comme déléguée commerciale. Mais le matin et le soir, elle fabrique des masques. Elle en a eu l’envie après avoir avoir eu des nouvelles de la fille d’une amie qui était malade. Elle a voulu aider.
« C’est difficile parce que je me lève tôt pour faire des masques avant mon travail, explique Christine Van Raemdonck, déléguée commerciale à Télésambre. Et je me remets aux masques le soir. La difficulté, c’était de trouver des matières. J’ai fait appel autour de moi. J’ai récupéré des vieux laps, des vieilles nappes. Et comme il n’y a plus d’élastiques, j’ai trouvé un système de cordons. »
« Je sauve peut-être des vies »
Mais pour Christine, cette fabrication de masques, c’est bien évidemment beaucoup plus qu’un simple passe-temps.
« Ca n’arrête pas, poursuit la ‘’couseuse » de masques. Je me suis organisée pour les commandes et les envois. J’en ai fait une soixantaine pour le moment. Il faut dire que ça prend une demi-heure par masque. Et c’est nécessaire. Pour des personnes de tout âge. Et là, j’ai 80 masques en attente pour une maison de repos de Verviers. Je sauve peut-être des vies. Je fais ma part. J’aide. Et je voudrais inciter tous ceux qui savent coudre à faire la même chose. »
La solidarité se tisse point par point. Ce n’est pas parce qu’on est confiné qu’on ne peut rien faire pour les autres.