Economie sociale : une collecte de vêtements organisée par Inno et les Petits Riens

par

AVC-TSA-128351

Lancer la lecture
Mettre en pause
Mettre en pause
Lancer la lecture
Début de la vidéo
Avancer (10 Secondes)
live
Couper le son
Niveau du volume
Activer les sous-titres
Sélection de langue
Sélectionner la qualité de la vidéo
Afficher en mode plein écran
Quitter le mode plein écran

Depuis ce lundi 3 mars, INNO et les Petits Riens collaborent pour la bonne cause. L’enseigne veut récolter 100 tonnes de textile de seconde main en faveur de l'ASBL. Les bonnes actions des donneurs seront récompensées par des bons d’achat.

Un kilo de vêtements en échange d’un bon d’achat. C’est ce qui a attiré cette dame à donner des habits. "J’ai donné mes vêtements et deux pièces des enfants. Je devais faire des courses à l'INNO. J'ai reçu un mail promettant des bons en échange de textile. C'était l'occasion de vider sa garde-robe et de faire une bonne action", explique Caroline. 

 

En moyenne, chaque Européen jette à la poubelle l’équivalent de 16 kilos de vêtements par an. Face à cette situation, INNO s’allie aux Petits Riens pour récolter du textile de seconde main. Récompense à la clé pour les donneurs. "Pour chaque kilo de vêtements ramené, un bon de 5€ est offert. Si les clients sont "loyalty", ils recevront alors un bon de 10€", assure Guillaume Dubois, directeur d'INNO Charleroi. 

 

Le géant de la vente au détail vise une collecte de 100 tonnes de vêtements. Une manière d’affirmer ses préoccupations environnementales et sociales. "Nous aidons à lutter contre la pauvreté. Nos clients peuvent aussi y participer. On permet également de réduire les déchets", continue-t-il. 

 

Après la collecte, les Petits Riens s’empareront des vêtements de seconde main avec un concept-clé en ligne de mire : l’économie sociale. "On va collecter, trier et revendre des biens de seconde main. On va les revendre dans un réseau de 27 magasins. Les bénéfices de ces ventes seront réinjectés dans des actions sociales de lutte contre la pauvreté", déclare Claudia Van Innis, porte-parole des Petits Riens.
 

Les deux acteurs relancent leur partenariat après une pause marquée par le coronavirus. Une initiative gagnante pour l’ASBL. "En règle générale, on va pouvoir revendre 20% de ce qu'on va collecter à travers les bulles notamment. Grâce à la collaboration avec INNO, on sait qu'on va atteindre 60-70-80% de textile de très bonne qualité qu'on va revaloriser localement", affirme-t-elle.  

 

Si l’envie vous prend d’aider votre prochain, vous pouvez déposer vos vêtements de seconde main dans un magasin INNO jusqu’au 22 mars.

 

 

Bruno Pantano


Sur le même sujet

Recommandations