Alors que les négociations pour le prochain accord interprofessionnel se poursuivent, la CSC et la FGTB de Charleroi organisaient ce matin une action en front commun. Un rassemblement intersectoriel pour dénoncer le montant dérisoire des salaires minimums dans de nombreux métiers qui sont pourtant essentiels. Un cortège de voitures a rejoint l'Atelier 3000 à Fleurus : une entreprise de travail adapté qui a fermé ses portes récemment et qui a laissé une centaine de travailleurs dans une situation précaire.
Un cortège bruyant pour un combat intersectoriel mobilisateur a défilé ce matin dans la région de Charleroi. La FGTB et la CSC ont manifesté contre la volonté du patronat de geler les salaires. Et contre des négociations pour un accord interprofessionnel 2021-2022 qui commence mal. Dans ce combat, les deux syndicats parlent d’une même voix: les travailleurs méritent un accord équilibré.
Dans le zoning d’Heppignies, l’Atelier 3000 a en effet fermé ses portes récemment, avec plus de 100 travailleurs licenciés.. A Marchienne, c’est la fermeture du site carolo de General Electric qui avait été annoncée en novembre dernier. Ces exemples concrets des effets de la crise poussent les syndicats à durcir les mobilisations.
De nombreux secteurs sont concernés par ces conditions de travail jugées précaires. Pour la CSC et la FGTB, augmenter le salaire minimum interprofessionnel, c’est faire un premier pas vers une relance économique. Le combat s’annonce difficile, mais dans les rangs syndicaux, la détermination reste intacte.