Le 28 avril, c’est la Journée mondiale de la Sécurité au travail. Et à cette occasion, aujourd’hui, comme tous les ans, Aperam, à Châtelet, organise pour ses ouvriers et ses partenaires, une journée consacrée à la sécurité et aux moyens d’éviter les accidents de travail. Et hier, une étude du Group S était publiée. Elle montre une diminution des accidents de travail en Belgique, mais une forte augmentation de ceux-ci chez les jeunes. Une tendance rencontrée en partie chez le sidérurgiste châtelettain.
20 stands pour aborder tous les aspects de la sécurité
En vingt stands, ce sont tous les aspects de la sécurité dans l’entreprise qui sont abordés dans cette journée sécurité chez Aperam. Avec comme thème cette année: les règles rouges, celles qui, si elles ne sont pas respectées, peuvent conduire aux conséquences les plus graves. Dans des situations comme le travail en hauteur, dans des lieux confinés ou avec de l’électricité par exemple.
Les accidents de travail en hausse chez les jeunes en Belgique
Et pourtant, la majorité des accidents dans l’entreprise sont des accidents qui pourraient arriver n’importe où, comme une cheville foulée ou une blessure avec un outil aussi simple qu’un marteau, ou une clé, par exemple.
Selon une étude du secrétariat social Group S qui vient de sortir, le nombre global d’accident de travail diminue. Mais, en dix ans, il a augmenté de 270% chez les jeunes de moins de trente ans. Et le téléphone portable au boulot est l’un des responsables. Ce n’est pas le cas ici, puisqu’il est interdit au travail.
A Aperam, la sécurité, ça concerne tout le monde
Ces dernières années, le nombre d’accidents chez Aperam est en diminution constante. Et les jeunes ne sont pas les seuls ouchés par les accidents. Mais aussi des travailleurs qui ont parfois jusqu’à 30 ans d’ancienneté et ayant plus de cinquante ans.
« On a l’habitude de dire, en terme de sécurité, qu’il y’a des gens qui ne voient pas le risque, et d’autres qui ne le voient plus, explique Carlo Morettin, le directeur du site de Châtelet d’Aperam. Donc on doit cibler les jeunes, mais aussi les plus anciens. »
D’année en année, les conseils de sécurités sont donc les mêmes. Mais rien ne vaut de tester les risques par soi-même. C’est le but de cette journée Sécurité.