A Anderlues, elle va sans doute rester dans les mémoires : c’est la maison des Navez. Un bâtiment qui menace de s'effondrer suite à des affaissements de terrain sur le lit de la Haine, la rivière locale. Le couple de septuagénaire qui vivait encore dans la maison il y a peu, a du la quitter et accepter un logement de fortune. De son côté, la ville d'Anderlues n'a jamais voulu reconnaitre la moindre responsabilité dans ce qui a provoqué les glissements de terrain. Aujourd'hui, suite à une assignation devant le tribunal des référés, les autorités locales se défendent en pointant du doigt des travaux effectués en 2008 par l'intercommunale IDEA. Elles mettent aussi en cause le propriétaire du terril voisin et la région wallonne. Un expert sera désigné à l'issu d'une nouvelle audience du tribunal des référés le 8 mai prochain.