Aujourd’hui, on célèbre la triste mémoire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz Une page particulièrement noire de notre histoire puisque plus d’un million de juifs y ont été gazés. Le devoir de mémoire reste indispensable. C’est le rôle, entre autres su service Hainaut mémoire de la Province qui installe pour l’instant une grande exposition à Saint-Ghilain. L’occasion pour nous de revenir sur ce tragique épisode de l’histoire, au travers de nos archives. Nus avons suivi de nombreux groupes qui se sont rendus à Auschwitz ces dernières années pour rappeler l’importance du devoir de mémoire auprès des jeunes, à l’heure où les idéologies extrémistes reprennent de l’ampleur.
Aushwitz, c’était l ‘horreur absolue
Auschwitch. 75 ans déjà. Le service Hainaut Mémoire de la Province installe sa grande expositions sur le camp d’extermination nazi malheureusement le plus célèbre. Car aujourd’hui encore, l’horreur reste d’actualité. Tous les ans, des groupes, des jeunes re-découvrent ce camp qui n’était pas le seul, mais est resté dans les mémoires.
« Je dirais que c’est LE symbole de l’horreur nazie par excellence, rappelle Michel Descamps, le responsable de la cellule «’’Hainaut Mémoire’’ de la Province. Parce que c’est un camp de concentration ET un centre d’extermination. C’est le plus grand camp nazi qui pouvait accueillir 130 000 détenus en même temps. Mais c’est aussi l’endroit où plus d’un million de personnes ont été massacrées. »
28 bâtiments de briques lugubres. Quand, comme ces jeunes en 2012 venus avec le train des mille, une organisation de la Province, on entre ici, difficile de s’imaginer, mais l’émotion prend à la gorge.
Un génocide industriel
La Shoah a été mise en oeuvre ici. Un génocide mécanique, planifié, comme une économie d cela mort. Dans ce camp de concentration, créé en 1940, on a tué de manière systématique, organisée, et rentable. Les dents en or, les vêtements et même les cheveux étaient récupérés pour alimenter les caisses de l’Etat Nazi.
« Nous sommes complètement dans un génocide industriel, poursuit Michel Descamps. Après les massacres par balles à l’est de l’Europe, la solution a été imaginée autour de six centres d’extermination dont le plus grand complexe était celui d’Aushwitz. »
Et puis, il y a l’extermination. On disait aux prisonniers qu’ils pouvaient enfin prendre une douche. A la place, il y avait le Zykon B, un gaz mortel. Les jeunes que nous avons rencontrés au fil des reportages ces dernières années témoignent de l’horreur et de leur incompréhension devant l’ampleur de l’atrocité.
Ne pas oublier, mais continuer à lutter
« Celui qui ignore son passé est condamné à le revivre, conclut le responsable d'Hainaut Mémoire. Lorsqu’on voit le résultat des élections, on voit qu’on a encore beaucoup de travail à faire. Il ne faut pas dire que l’extrémisme risque de revenir. Non. L’extrémisme, il est là. Et c’est un combat de tous les jours. Il faut lutter contre cela pour garder une démocratie. »