Chaque année, des étudiants Erasmus viennent dans notre pays pour apprendre le français et notre culture. Ils sont français, espagnols ou italiens, et le but est de leur montrer qu’il existe de nombreuses associations qui viennent en aide à la population. Via cet échange, ils ont pu apporter leur pierre à l’édifice.
Pour ces élèves de l’école Simone Veil de Beaumont, aujourd’hui, on oublie les cours de math et de français. Ce jeudi, ils sont évalués sur leur action solidaire. « On imagine la pauvreté en Afrique, mais au final, près de chez nous, en Belgique, il y a encore beaucoup de pauvreté », constate Célia, une étudiante.
180 sandwiches ont été préparés
L’objectif de cette journée: confectionner des lunchs box qui ont été par la suite distribuées aux plus démunis. « La pauvreté est partout, il y a des endroits où elle est plus visible, et quelque part, heureusement qu’elle l’est afin que l’on puisse intervenir », explique Dolores Cerrato, la responsable de la Récolte solidaire.
Pour cet étudiant italien qui vient de la région de Calabre, dans le sud de l’Italie, la pauvreté n’a pas de frontière.
« Je pense que ce projet est merveilleux parce qu’il permet aux personnes qui n’ont pas la possibilité de s’offrir un morceau de pain ou une bouteille d’eau et toutes ces choses de première nécessité. C’est vraiment utile pour toutes ces personnes », développe Gioele.
Cette journée solidaire aura eu le don d’apporter un peu de gaieté grâce à l’aide de ces étudiants venus des quatre coins du monde, car dans ces circonstances, le bénévolat n’a pas de prix.
O.Boh