L'artiste carolo a été honoré à Paris, au cours du week-end dernier
L'espace d'une journée, l'hôtel intercontinental de Paris était le centre du monde pour les amoureux d'arts, de sciences et de lettres. Au milieu d'une centaine d'artistes venus de 65 pays différents, il y a un petit bout de Charleroi au coeur de la majestueuse salle de l'opéra. Eric Martin, l'artiste plasticien a été intronisé Chevalier des Arts, des Sciences et des Lettres et a reçu une médaille de bronze pour l'ensemble de son oeuvre. "C'est une belle surprise, lance l'intéressé. J'ai appris cela au mois de juillet. Au départ, je pensais que c'était une blague. Mais très vite, j'ai pu me rendre compte de la véracité du sujet. Des experts ont pris le temps d'analyser mon travail. Me voici donc à Paris pour recevoir cette médaille au milieu d'une centaine d'autres artistes. C'est impressionnant."
De Charleroi à Paris, en passant par Anvers
Véritable touche-à-tout, Eric Martin se sert de l'art, des techniques et de la matière pour s'exprimer. Il a un besoin de matérialiser ce qu'il ressent à propos d'une société aseptisée où la recherche constante d'équilibre guide les hommes. "J'ai travaillé la peinture, la terre, le métal. Je me suis essayé à diverses techniques. Puis, avec le temps, j'ai eu envie de plus. C'est comme cela que j'ai développé avec l'aide d'ingénieurs ma propre technique de métal soufflé. Aujourd'hui, elle me permet de réaliser des oeuvres originales."
Il y a quelques mois, l'artiste a même été récompensé en Flandres. "Au milieu de 25 000 candidats, j'ai remporté le prix du Musée Royal des Beaux-Arts d'Anvers, avec le maximum des suffrages. C'était déjà une belle récompense pour un petit wallon. Me voilà aujourd'hui à Paris pour une vivre autre expérience. J'en profite, avec mes proches."
Et même si ce n'est pas l'attrait de la lumière qui guide les pas d'Eric Martin, l'homme espère profiter de ce nouveau coup de projecteur pour poursuivre sa quête de liberté. "Ce n'est qu'une étape de plus. J'attends de découvrir la prochaine surprise."
J.De.
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