Une toile qui s'anime et un tableau qui raconte son histoire. Au musée des Beaux-Arts de Charleroi, les visiteurs ne se contentent plus de regarder les oeuvres, ils les rencontrent!
"Je suis une nature morte représentée par des lignes rouges sur un fond noir. Chacun peut se faire sa propre interprétation du tableau", explique André Lucas, directeur artistique de la compagnie de l'Esperluette. Une initiative pensée pour rendre l'art plus accessible, surtout pour les plus jeunes. Le directeur artistique reprend : "L’idée, c’est que les enfants doivent découvrir l’art autrement. Ils ont un petit carnet à remplir avec des questions à poser aux tableaux qui se sont échappés des toiles. Ça permet de découvrir le musée des Beaux-Arts de manière tout à fait différente."
Mais derrière cette magie, des défis de taille. Entre la fragilité des oeuvres et les contraintes du musée, chaque mouvement doit être pensé, chaque geste mesuré. "On essaie de rendre ça fun et attractif mais on peut pas non plus courir. On fait juste plus de bruits que d’habitude, vous entendez les enfants crier derrière moi, car l'idée c’est de faire vivre le musée. Mais on doit faire très attention à ce qu’il y a autour de nous, il y a des oeuvres, des sculptures fragiles, et on ne peut pas toucher les toiles", raconte André Lucas.
Et du côté des familles, l'enthousiamse est bien là. "C’est ce qu’il faut pour les enfants. Il leur faut quelque chose de ludique sinon, ça ne prend pas. Par contre, dès que ça tourne aux jeux, là, ils sont dedans", confie un père de famille.
Après Charleroi, la compagnie de l'Esperluette débarquera cette fois au musée de la Boverie à Liège pour une nouvelle expérience immersive. Nouveau lieu, nouvelle histoire, pour continuer à faire découvrir l'art autrement.