Le début de semaine aura été marqué par l'annulation de plusieurs événements partout en Belgique. Mais face à l'interrogation de beaucoup de bourgmestres inquiets pour leur commune, le coronavirus s'est invité dans l'hémicycle de la Province de Hainaut.
L'hémicycle était bondé
L'occasion de faire le point sur les dispositions prises par l'ensemble des acteurs communaux, d'échanger et de prendre des mesures spécifiques qui s'imposent.
"Il est unanimement souhaité que ces mesures soient supérieures, explique le gouverneur de la Province de Hainaut, Tommy Leclrecq. Des mesures pour lutter contre la propagation du virus, c'est-à-dire que nous devons travailler sur la distanciation sociale."
Le débat aura duré 1h30 et à l'issue de cette réunion, tous ont décidé, à l'unanimité, de prendre des mesures supplémentaires.
"A partir de maintenant, nous allons nous pencher sur des textes, sous la forme d'un nouvel arrêté de police, qui pourraient apporté à nos bourgmestres une cohérence", conclue Tommy Leclercq.
Des mesures en cascade
Tout le monde prêche un peu pour sa chapelle mais l'ensemble des acteurs présents dans l'hémicycle prônait une certaine homogénéité pour toutes les communes du Hainaut.
"Moi je sais ce que je vais faire dans ma commune mais il ne faudrait pas que le village d'à-côté fasse l'inverse, explique Yves Binon, le bourgmestre d'Ham-sur-Heure/Nalinnes. Ce matin, avant d'arriver ici à Mons, je ne savais pas ce que j'allais faire mais nous allons annuler toutes les activités jusqu'au 31 mars. On va râler parce qu'on arrête un carnaval ou une festivité mais la santé et la vie n'ont pas de prix."
Enfin, pour avoir une certaine cohérence des mesures prises, non pas pour la province de Hainaut, mais bien pour l'ensemble du territoire, le conseil national de sécurité devrait communiquer en soirée les nouvelles mesures qui seront décidées ainsi leur mises en application dans la foulée.