Le Sporting a trouvé les ressources nécessaires pour renouer avec la victoire
Les semaines sont riches en émotions pour Felice Mazzu et le Sporting de Charleroi. Pour son grand retour à la tête des Zèbres, l'entraîneur a affronté, Anderlecht. Malheureusement, il n'a pas trouvé la solution contre son ancien club. Ce week-end, il devait donc débloquer son compteur points, face à son prédécesseur, Edward Still, désormais à la tête d'Eupen. Un match dans le match entre les deux tacticiens qui a tourné à l'avantage des Zèbres.
Pourtant, si ces derniers ont dominé la première période, ils ne trouvaient pas le moyen de faire la différence. Quand ce n'est pas le manque d'altruisme qui privait les Carolos d'un but, c'est la maladresse qui prenait le relais. Les Pandas, eux, n'avaient besoin que d'une occasion pour faire mouche. Le coup de patte de Peeters était parfaitement repris par Lambert : 1-0 !
"Ce but qui est tombé avant la pause fut finalement une bonne chose", explique Damien Marcq, le défenseur du Sporting de Charleroi. "Cela nous a permis de rester dans le match, avant d'attaquer la seconde période à bloc."
Deux buts, en seconde période
Dès la reprise, les Carolos s'offraient des occasions. Mais le ballon ne voulait toujours pas rentrer. En face, Eupen tentait de profiter des espaces. Il fallait un excellent Koffi pour empêcher Peeters de doubler la mise. Au lieu de cela, le Sporting trouvait enfin le chemin des filets. Ilaimaharitra isolait Nkuba. Ce dernier réglait enfin la mire pour égaliser !
Dans le... "Felice Time", le Sporting parvenait à faire la différence. Marcq bondissait pour dévier un corner de Morioka ! 1-2, le Sporting laissait exploser sa joie. Marcq, négligé par Edward Still, ressuscité depuis le retour de Mazzu, a crucifié son ancien coach et glorifié celui qui a toujours cru en lui.
"Je trouve que ce succès est amplement mérité, je pense que personne ne me dira le contraire. J'ai aimé l'envie et l'implication de mes joueurs. C'est une victoire qui va nous faire du bien", a expliqué Felice Mazzu au micro de nos confrères d'Eleven.
J.De.