Dès ce soir et durant tout ce week-end, le mouvement "Still Standing for Culture" passe à l'action, à plus de 60 endroits de Wallonie et de Bruxelles. C'est le cas au cinéma Quai 10 de Charleroi, qui projettera une séance demain, même si cela reste interdit.
Passage à l'action du mouvement
Dès ce soir et durant tout ce week-end, le mouvement « Still Standing for Culture » passe cette fois-ci à l’action. Un mouvement qui concerne les théâtres, les centres culturels et les cinémas, comme ici au Quai 10, où une séance est programmée demain à 16h00, malgré les interdictions.
"Nous sommes sereins. Il est grand temps que le secteur culturel rouvre et donc cette action prend toute son importance", nous dit Matthieu Bakolas, le directeur du Quai 10.
Tolérance zéro...
Mais attention, le procureur du Roi l’a encore rappelé récemment: la tolérance zéro sera de mise pour les acteurs culturels, qui enfreindraient la loi ce week-end.
"Nous en sommes conscients et nous avons également prévenu les spectateurs qui seront présents. En cas de contrôle de la police, nous obéirons à leurs injonctions. En espérant tout de même qu'elle nous oublie demain",ajoute Matthieu Bakolas.
Une enquête de France Inter qui interpèle
En tout cas, on verra demain si la police fermera les yeux ou pas, tout en sachant que selon une enquête menée par France Inter, il faudrait rester plus de 150 heures dans une salle de cinéma, pour être contaminer par le Covid.
"Selon un modélisateur, il y aurait très peu de risques d'y être contaminé. Prenons une salle très mal ventilée, de 300 mètres carré et quatre mètres de hauteur sous plafond. Cent spectateurs non-vaccinés de moins de 60 ans pourront y être installés, avec un masque chirurgical bien mis, sans parler, sans s'activer, pendant 97 heures avant d'être exposés au variant britannique, 156 heures même pour la forme classique du virus", conclût Matthieu Bakolas