Nous avons tous été touchés pour les derniers attentats commis en France et en Autriche. Fedactio, une fédération d'associations oeuvrant dans des domaines comme la multiculturalité et la cohésion sociale, lance l’opération Une fleur pour la paix en réponse à ces actes commis.
Ces dernières semaines, nous avons tous été frappés par les attentats commis en Europe que ce soit contre l’enseignant Samuel Paty en Île-de-France, contre la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice ou encore la fusillade à Vienne.
Pour lutter contre ces actes terroristes, Fedactio-Bruxelles a lancé le mouvement "Une fleur pour la paix" et a été rejoint par Fedactio-Hainaut. Cette fédération d’associations soutient des projets dans des domaines très variés tels que l'éducation, les droits humains, la cohésion sociale et la multiculturalité. Une fédération qui est très active à Charleroi.
"Ce mouvement "Une Fleur pour la paix" vise à combattre la haine qu’on retrouve un peu partout. Cela a été créé en réaction aux attentats qui ont eu lieu ces dernières semaines. Le but c’est, au lieu d’apporter de la haine, d'apporter un peu d’amour avec une fleur et une petite lettre aux lieux de cultes qui ont été touchés par ces attentats" souligne Maxime Magnin, chargé de projets Fedactio-Hainaut.
"L’amour triomphera sur la haine"
Une opération ouverte à tout le monde. Il suffit de se rendre devant un lieu de culte que ce soit une église, une synagogue ou une mosquée et de déposer une fleur et/ou une lettre devant les lieux de cultes de sa commune ou de sa région pour leur montrer notre soutien.
"On a déposé des fleurs devant plusieurs églises de Charleroi. On a déposé des fleurs devant la synagogue de Charleroi, devant des mosquées. L’important c’est d’aller dans des lieux de cultes et de montrer qu’on peut vivre ensemble malgré nos différences. L’amour triomphera sur la haine" explique Maxime Magnin.
Fedactio-Hainaut remarque que la haine et le repli sur soi sont de plus en plus présents. Ce mouvement a donc pour but de mobiliser les citoyens et de mettre en avant la cohésion sociale et le vivre ensemble.
"On veut mettre plus en avant l’amour que la haine et le repli sur soi qu’on a pu constater ces dernières semaines" conclut Maxime Magnin.