La fin 2020 a été marquée par l'apparition de mystérieux objets un peu partout dans le monde. La Belgique n'a pas non plus été épargnée et en ce début d'année, un nouveau monolithe est apparu dans la région de Charleroi.
Comme dans le désert de l’Utah aux Etats-Unis et dans des pays comme la Roumanie et l’Espagne, pour ne citer qu’eux, un nouveau monolithe est apparu en Belgique. Mais pas n’importe où, sur un des hauts-lieux carolos, le terril de Châtelet. « Ceci est une espèce de petite aiguille qui pointe depuis le sommet du terril vers le ciel pour faire passer l’énergie entre ciel et terre ou entre terre et ciel », explique l’artiste à l’origine du projet, Paul Gonze.
Le terril fait 100 mètres de haut !
Et de l’énergie il en faut pour grimper ce terril. De son pied, on peut apercevoir les quelques courageux qui s’activent autour de l'armature qui se dessine petit à petit au fur à mesure de cette ascension. Il a fallu acheminer tout le matériel jusqu’au sommet et le moins que l’on puisse, c’est que c’est loin d’être une mince affaire. « C’était une affaire d’amis, rétorque l’artiste. Ce sont des amis que j’ai contactés et à qui j’ai expliqué le projet en n'oubliant pas de leur expliquer que le terril fait 100 mètres de haut donc ce n’est pas une promenade. »
On est loin des monolithes extraterrestres du film de Stanley Kubrick « 2001 l’odyssée de l’espace ». Ici, c’est fait à la sauce carolo, sans chichi: trois panneaux de verre, des capteurs solaires et une lampe.
« C’est une image qui rappelle que Charleroi a vécu de belles années via le charbon. Maintenant, peut-être qu’il y a une phase de métamorphose qui est en train de s’amorcer. »
Le terril rebaptisé: «Yapluka »
Visible depuis le pied du terril, il faut tout de même s’armer de courage pour gravir ce terril rebaptisé pour l’occasion: « Yapluka ». A l’inverse de ses cousines mondialement connues, l’artiste souhaite que l’oeuvre ne se soit pas éphémère, qu’elle dure dans le temps, un peu comme les terrils qui sont l’héritage d’un glorieux passé minier.