Stop Parkinson Walk, c’est une marche de 1 500 km autour de la Belgique réalisée par quelques malades et bénévoles pour faire connaître la maladie et récolter des fonds pour la recherche. Samedi, leur périple passait par Rièzes, sur l’entité de Chimay. Ils ont été accueilli par des sympathisants, mais une balade dans le village et un souper étaient aussi organisés par le Rotary local pour engranger des fonds pour aider les malades.
Solidaires malgré la pluie
Les plus courageux étaient là, malgré la météo. Pour affirmer leur attachement à l’événement. La Stop Parkinson Walk, la marche de l’asbl Stop Parkinson tout le long des frontières de la Belgique. Soit 1 500 kilomètres en 49 étapes. En attendant les marcheurs, une balade de six kilomètres autour de Rièzes était donc proposée par solidarité.
Les bénéfices pour Stop Parkinson et pour l’association locale Parkinson
Et pour cette marche chimacienne, les bénéfices iront à l’aide aux malades. Stop Parkinson recevra la somme de 3 000 euros, et le reste des bénéfices (surtout venant du souper, puisque les marcheurs n’étaient qu’une trentaine) aideront l’association locale Parkinson. Ils ont déjà des cours de gym spécifique par semaine, les fonds récoltés samedi permettront de leur offrir une séance hebdomadaire de plus.
Chaque pas compte. Et il peut être financé
Pour la Stop Parkinson Walk, chacun peut acheter des pas. Un euro par pas pour aider la recherche. Ils espèrent récolter un million d’euros. Mais l’autre but est aussi de faire connaître cette maladie encore taboue.
« La plupart des gens qui ont la maladie de Parkinson se cachent, témoigne Ivo de Bisschop, le fondateur de l’asbl Stop Parkinson. Ils n’en parlent qu’à leurs familles et à quelques amis. Il y a 30 à 35 000 patients Parkinson connus en Belgique. Mais croyez-moi, il y en cinq à dix fois plus. Moi, j’ai Parkinson depuis trois ans et demi. La première année, je n’en parlé quasiment à personne. Mais cette année, je me suis dit que ce n’était pas la bonne façon de fonctionner. Je veux stimuler les autres patients, les pousser à sortir, à ne pas se cacher. Pour que Parkinson ne soit plus tabou."
Il reste à Ivo et ses acolytes 500 kilomètres à parcourir. Arrivée prévue à Ostende samedi 10 octobre à 16 heures.