Durant deux jours, l’Église de l’Assomption à Farciennes a ouvert ses portes à l’occasion des journées portes ouvertes. Au programme, visites guidées et commentées de l’Église et des orgues.
Le week-end "Églises ouvertes" a permis aux citoyens de Farciennes de découvrir l’histoire de l’Église de l’Assomption, vieille de 187 ans. Les explications sur le passé de l’Église étaient fournies lors de visites guidées.
"Les visites guidées sont également adaptées pour les enfants à travers des jeux ludiques, indique Patricia Tsavdaroglou, trésorière de la Fabrique de l’Église de l’Assomption.Nous avons créé des puzzles basés sur des objets liturgiques présents dans l’Église."
"Je suis organiste titulaire à l’Église de l’Assomption, confie Claude Tourneur. L’orgue est un instrument assez complexe, car il y a plusieurs claviers et un pédalier. Il faut donc jouer à la fois avec les mains et les pieds. L’orgue est un instrument à vent, les claviers commandent des soupapes qui se trouvent dans le buffet d’orgue."
La légende des vampires du Château de Farciennes
Ce week-end de journées portes ouvertes a également permis aux Farciennois de se replonger dans la légende des vampires du Château de Farciennes. Selon la légende, un rituel consistait à planter un clou dans le cœur des défunts afin de les empêcher de revenir à la vie.
"Il y a une trentaine d’années, un jeune héritier de cette famille a relancé les recherches sur cette histoire macabre, raconte Claude Jacques, secrétaire de la Fabrique de l’Église de l’Assomption. Il est parti dans les pays de l’Est et a appris qu’il y a quelques siècles, chez les gens riches et les nobles, on transperçait les défunts avec un clou pour empêcher le mal de revenir dans la famille et les habitations et surtout que les morts ne puissent pas revenir à la vie. Nous avons donc représenté un cercueil d’enfant avec un clou de 49 cm, et les clous pour les adultes mesuraient 68 cm. Bien évidemment, de nombreuses personnes ont cru que c’était Dracula, car le vampire est un chef de guerre originaire de Roumanie, mais il n’en est rien de tout cela."
Cette histoire macabre et troublante rappelle que parfois la réalité peut rivaliser avec les récits les plus sombres. Bien qu’il s’agisse toujours d’un mystère, cette histoire ajoute une certaine fascination à la commune de Farciennes.