Ce samedi 11 mars, le public pouvait découvrir le monde de la Justice à l’occasion de la Journée portes ouvertes dans les palais de justice de Bruxelles et de Wallonie.
A Charleroi, le palais de justice ouvrait ses portes jusqu'à 14h30. Cet événement est l’occasion unique pour le citoyen d’avoir accès aux lieux dans lesquels siègent les cours et tribunaux, ainsi que de recevoir des informations sur le fonctionnement de la justice et sur la profession d’avocat.
En se rendant accessibles à l’occasion de cette journée, les avocats veulent rompre avec l’idée reçue d’un fossé entre la justice et les citoyens et montrer un visage plus humain de l’institution judiciaire, par le biais de différents ateliers qui permettent de rendre compréhensible les différents aspects du monde juridique.
Un concours de plaidoiries était également organisé avec les avocats stagiaires. Leurs plaidoiries ont convaincu le jury. Quatre d’entre-eux ont reçu un prix en présence des visiteurs de cette journée.
Arnaud Rolland a reçu le prix du Jeune Barreau. Un belle reconnaissance à l’aube de sa carrière. "Je suis ravi et cela va me permettre d'avoir accès à des outils de travail supplémentaires. C'est une très bonne chose", confie-t-il.
Le palais de justice de Charleroi organise régulièrement des visites
Odile Deladrière est avocate et conseillère de l’ordre au Barreau de Charleroi. Elle joue aussi régulièrement le rôle de guide dans les étages du palais de justice. "C'est important d'expliquer les rouages de notre système judiciaire au public. Nous le faisons aussi régulièrement avec les écoles en accueillant des classes qui viennent visiter les locaux", explique-t-elle.
Parmi les visiteurs, on retrouvait aussi des étudiants en droit qui ont profité de l’occasion pour parcourir les salles d’audiences.
"Nous avons une formation finalement très théorique. Donc c'est toujours intéressant de venir s'imprégner du travail de terrain", explique Marie Goffaux, étudiante en 2ème master de droit à l'UCLouvain.
En se rendant accessibles durant cette journée portes ouvertes, les avocats ont voulu casser cette idée reçue qu’un fossé existe entre la justice et les citoyens et donner un visage plus humain à l’institution judiciaire.
Ch. Baneton