L'année sociale commence mal avec l'annonce de deux restructurations dans la région. A Thales et au sein de l'entreprise jumétoise de biotech Univercells.
Depuis ce mardi à 11 heures, le personnel de Thales, tous statuts confondus, a entamé une grève pour protester contre des négociations qui stagnent.
Après une journée de mobilisation, les travailleurs ont repris le travail aujourd’hui mais, en coulisses, direction et syndicats poursuivent les discussions autour du plan de restructuration. Au printemps dernier, la direction du groupe avait, en effet, annoncé une réorganisation de ses activités dans le secteur spatial.
Le projet Thémis prévoit, donc, la suppression de 1300 postes à travers l’Europe. Et le site de Charleroi, avec ses 620 employés, est particulièrement touché, puisque 115 suppressions de postes étaient initialement prévues. Suite à cette annonce, une procédure de licenciement collectif a été instaurée, avant d’être suspendue temporairement puis relancée.
Bien que les discussions aient progressé, d’autres avancées sont attendues. Le nombre de suppressions de postes a été ramené de 115 à 96 mais plusieurs points, et non des moindres, restent en suspens. Les tractations coincent encore sur des questions cruciales comme le montant des indemnités de licenciement, l’utilisation des intérimaires et des consultants ou encore la signature d’une convention visant à garantir la protection des employés.
Univercells se réorganise
Une mauvaise nouvelle sociale arrivant rarement seule, le groupe biotech Univercells, installé à Jumet, a annoncé un recentrage de ses activités. Ce qui devrait conduire à la disparition de 73 des 400 postes ainsi que d’une quarantaine de consultants et intérimaires.
Une procédure de licenciement collectif a, ici aussi, été lancée. Universells précise qu’aucun projet en cours de développement n’est remis en cause par cette réorganisation.