Grégoire Dupuis, son nom ne vous dit peut-être rien mais d'ici un an, il sera à la tête de la société d'investissement Sambrinvest. En attendant, il sera au côté de l'actuelle patronne Anne Prignon qui lui partagera toute son expérience et les contacts nécessaires durant cette période de transition. Début 2023, il entrera officiellement dans ses nouvelles fonctions.
Sambrinvest vit ses dernières heures avec Anne Prignon à sa tête car d’ici la fin de l’année, c’est Grégoire Dupuis qui lui succédera. Il sera le nouveau patron de la société d’investissement qui gère 300 PME et héritera d’un portefeuille de 185 millions d’euros. « Il faut du temps pour prendre connaissance des dossiers et du mode de fonctionnement. Je pense que l’idée est de collaborer avec tous les acteurs qui sont là, notamment au niveau de Sambrinvest où il y a beaucoup de compétences, une équipe qui travaille très bien et il faut capitaliser là-dessus pour accélérer les dynamiques », confie Grégoire Dupuis, le futur CEO de Sambinvest.
L’actuelle CEO l’épaulera
Il a un an pour être prêt et c’est sous la houlette de la future ex-patronne de Sambrinvest que le jeune carolo devra apprivoiser sa nouvelle fonction. « Ça se passera très bien, avance déjà Anne Prignon, je pense que la société s’est tellement développée ces dernières années que cela va permettre une transition douce avec Grégoire. »
Le développement d’écosystèmes, le financement des entreprises et l’immobilier sont les trois secteurs dans lesquels Sambrinvest est engagé.
« Ma priorité est l’emploi, je trouve que c’est le driver que nous devons avoir dans ce type d’outil même s’il y a ces contraintes de rentabilité financière. Mais tous ces projets vont permettre à Charleroi de retrouver son ‘aura’ et ils en valent tous la peine »
Si Grégoire Dupuis sera le nouveau patron de Sambrinvest, c’est aussi grâce à son expérience à le Sogepa, à ses diplômes aussi avec deux masters et puis, c’est quelqu’un du cru. Des arguments qui ont joué en sa faveur alors qu’ils étaient 159 à prétendre au poste.
