Vous l’aurez remarqué si vous avez emprunté le R9 dernièrement: une portion du ring a été réduite de quatre à deux bandes. Des travaux nécessaires, mais qui se voient peut-être moins en surface.
C’est un véritable mastodonte de béton. Long de 5,25 km, la petite ceinture périphérique autoroutière du centre-ville de Charleroi, le R9, doit régulièrement subir quelques travaux d’entretien, comme c’est le cas en ce moment sur cette portion située face au Grand Palais. « Pour le moment, nous sommes dans un durcissement de ce béton, période d’environ 28 jours, confie Héloïse Winandy, la porte-parole de la SOFICO. Évidemment, ce durcissement va être évalué au fil des jours et si c’est possible, la période sera raccourcie. Mais la fin des réparations est prévue pour mi-janvier ».
La réduction de quatre à deux bandes a donc été prolongée suite à la découverte d’autres dégradations.
« Par rapport au délai initial, les travaux seront terminés plus tard, concède-t-elle. Lors des inspections, nous nous sommes rendu compte que la zone sur laquelle il fallait intervenir était plus conséquente qu’attendu. Plus on avance dans l’année, plus le temps pour le durcissement du béton s’allonge ».
Il faut dire que l’ouvrage date de 1976. Certaines consolidations ont déjà été effectuées, mais c’est loin d’être terminé;
« Il y a quelques années, nous étions intervenus pour réhabiliter la partie sud du ring, et tous les Carolos s’en souviennent. Ici, sur la zone face au Grand Palais, il est clair que dans les années à venir, nous devrons également intervenir pour réhabiliter en profondeur l’ouvrage. Et ce sera d’ailleurs également le cas sur les autres zones ».
Ce ring en forme d’anneau tient la communauté carolo en haleine, et la saga est loin d’être terminée. À la fois relique du passé et artère vitale, le R9 est aujourd’hui un lieu où se croisent les voyageurs de toutes contrées poursuivant leur propre chemin.