C’est une belle preuve d’amour filial. Pour les 90 ans de son père, Didier Colart a décidé d’offrir à celui-ci un livre : celui de l’histoire de sa vie. Une vie que Florent Ysabeaux a commencé en 1930 à Frameries, une vie haute en couleurs, en péripéties mais n’en disons pas plus, pas trop !
Didier Colart, on le connaît bien à Charleroi, sa société de jeux de société, son expo-musée Monopoly, son Escape Room. Il y a quelque chose chez lui deTintin et du professeur Tournesol sans oublier une volubilité et un amour de la convivialité. C’est à Charleroi que son père Florent va rencontrer celle qui sera sa femme, à Lodelinsart plus précisément. Rien de romanesque, de romantique jusque là !
Une vie au long cours
Florent est un autodidacte, il fait différents métiers et dans les années 60 se retrouve à la tête d’une entreprise de travaux publics. Et c’est alors que sa vie connaît un virage. Dans le cadre de son travail, en 64/65 il apprend que des japonais vendent du matériel de génie civil, il entre ainsi en contact avec des gens de la firme Kawasaki. A l’époque, Kawasaki n’est pas encore synonyme de gros cubes et de belles cylindrées. On y vend de tout et notre Florent de devenir le 1er représentant de la firme en Europe et de se retrouver ainsi par exemple à vendre des bateaux au salon des Vacances au Palais des Expositions à Charleroi.
Le recours au crowdfunding
Florent va alors bourlinguer Liban, Congo -Brazzaville etc mais pas question de dévoiler toute l’histoire sinon vous ne lirez pas ses pages. Ces aventures, Didier les a entendues toute son enfance et donc aujourd’hui que son père approche un âge vénérable, il a décidé de les faire coucher sur papier. Mais voilà éditer un livre, le faire écrire, ce n’est pas rien et pour y arriver, le fiston de Florent a lancé un crowdfunding qui a atteint le montant espéré : 5000 euros. L’ouvrage " Kawasaki, mon amour" devrait sortir pour Noël et il y a encore moyen de le commander via le site www.kawasakimonamour.be. Et si vous voulez faire la connaissance de Florent, le voilà racontant un peu de son histoire au moment du lancement du crowdfunding