Les prisons ont subi un confinement assez drastique dans le sens où on a tout de suite tenté qu’elles ne deviennent de nouveaux foyers de contaminations. Pas de visites et les consultations juridiques étaient compliquées puisque les règles de distanciation ne pouvaient être respectées en raison des espaces exigus dans lesquels les deux parties doivent s’entretenir. Le seul moyen de contact avec l’extérieur qu’avaient les détenus était le téléphone.
Depuis, les établissements pénitentiaires ont commencé à se déconfiner durant le mois de juin. Les visites traditionnelles étaient à nouveau autorisées à raison d’une fois par semaine, avec un plexiglas, port du masque et sans contact physique.
Mais toujours pas de VHS, comprenez les Visites Hors Surveillance. Ces visites donnent la possibilité au détenu de s’isoler dans une pièce aménagée en salon-chambre avec sa compagne ou son compagnon.
Ces « VHS » étaient interdites jusqu’à aujourd’hui !
Les visites de détente, comme on les appelle aussi, sont dorénavant autorisées. Nous avons contacté la prison de Jamioulx qui est quelque part « soulagée » que cette mesure soit levée. C’était la dernière doléance des prisonniers, nous expliquait la personne au bout du fil.
Même lors des visites à table, les contacts physiques entre détenu et son visiteur sont à nouveau autorisés avec un maximum de trois visiteurs par détenu par table.
Par contre, il faut toujours veiller à réserver les visites et ce sont bien les détenus qui prennent contact avec les personnes qu'il souhaite voir lors des visites.