Depuis samedi, le masque est obligatoire dès 6 ans. Ce lundi, pour les plus jeunes, c’était donc le premier jour d’école avec masque. Un premier jour particulier, et parfois difficile à gérer.
Les visages des jeunes élèves sont désormais cachés par des masques. Ici, en première primaire, cette mesure est toute récente. Et cette journée d’école semble différente des précédentes tant pour les enfants que pour les professeurs.
« Au début, il faut leur expliquer l’utilité du masque, comment le mettre. Ce matin, ils le mettaient sur leur tête et ils jouaient avec. Quand je leur ai expliqué l’utilité, ils ont compris. Mais ce n’est pas facile pour eux : ils veulent souvent le retirer », explique Muriel Losada, institutrice.
Tantôt trop grand, tantôt embêtant, après une matinée compliquée, le masque semble finalement rester en place, ou presque.
« Je me sens bien avec le masque. »
« On doit mettre le masque parce qu’il y a le coronavirus. »
« J’ai un masque spécial avec Spiderman. »
« Ce n’est pas trop difficile de la garder toute la journée. C’est important sinon les microbes ils seront sur nos mains et nous serons malades. Et Saint-Nicolas ne veut pas qu’on soit malade. »
Des pauses pour ne pas entraver les apprentissages
Mais si le masque ne perturbe pas trop les enfants, il ne faudrait pas qu’il perturbe leurs apprentissages. C’est pourquoi la mesure comprend des moments de pause, notamment lors de certaines activités.
« Pour la lecture, c’est très important qu’ils voient ma bouche. Je dois donc absolument retirer le masque, et eux aussi car parfois je ne comprends pas bien ce qu’ils disent. Or, lors de la première année, c’est très important de bien prononcer toutes les syllabes afin de bien lire par après », indique l’institutrice.
Professeurs et élèves vont devoir, plus que jamais, apprendre à vivre avec le masque. Mais le tout sans entraver les apprentissages qui sont, à leur âge, primordiaux.