C'est sous un très beau ciel bleu que le nouveau gouvernement wallon s'est retrouvé jeudi matin à Namur. Au programme, une réunion d'une heure et demie essentiellement organisationnelle.
Après quelques semaines de vacances, l'heure de la rentrée a sonné pour le nouvel exécutif wallon. Le gouvernement était cependant déjà bel et bien sur les rails depuis la mi-juillet, souligne-t-on.
Autour de la table, aux côtés du ministre-président Adrien Dolimont flanqué de Pierre-Yves Jeholet et Jacqueline Galant, cinq ministres entament leur premier mandat au sein d'un gouvernement.
Des novices à ce niveau peut-être, mais avec "la volonté de fondamentalement changer les choses", assure leur chef de file. Ce "regard extérieur" et cette "diversité" en font le gouvernement "le plus représentatif possible des citoyens et citoyennes de la Région", estime le vice-ministre-président François Desquesnes.
Parmi ces nouveaux-venus, la trentenaire Anne-Catherine Dalcq arrive du monde agricole avec "beaucoup d'enthousiasme" mais aussi de détermination. "Je garde la tête froide. J'ai un programme et je compte le mettre en application comme je l'ai fait ailleurs. J'ai déjà eu énormément d'échanges, je suis à l'écoute. Je considère que c'est la mission d'un ministre, mais aussi un plaisir", a-t-elle confié à l'agence Belga.
Adrien Dolimont se dit conscient des attentes de la population et l'assure: des "résultats concrets" seront présentés "rapidement" par son exécutif, notamment en matière de fiscalité et de simplification administrative. Il se félicite aussi de la "cohésion" et de la "ligne d'action" tracée entre les deux gouvernements de la partie francophone du pays, puisque quatre ministres dont lui-même porteront une double casquette Wallonie-FWB.
Le ministre-président ne cache par ailleurs pas sa fierté de diriger le premier gouvernement au travail du pays, tout en espérant disposer rapidement de nouveaux interlocuteurs dans les autres régions, pour un dialogue qu'il veut voir renforcé.