Jeudi, vous avez peut-être assisté à notre grand débat des têtes de liste du Hainaut pour les élections fédérales. En partenariat avec Antenne Centre, Télé MB et Notélé, Télésambre organisait le premier débat d’une longe série jusqu’octobre. Voici un résumé des temps forts.
C’est une pratique, devenue traditionnelle, qui demande en interne de l’organisation : rédaction des questions, coordination, tests techniques, répétitions… Il faut que tout soit prêt pour ce moment riche en confrontations.
Nous avons Paul Magnette, Georges-Louis Bouchez, et Jean-Marc Nollet, trois présidents de partis qui sont eux-mêmes têtes de liste : ça risque d'être un débat musclé. D'autant que viennent se rajouter à eux d'autres personnalités fortes comme Mikhaël Jacquemain de Défi, Sofie Merckx du PTB et Jean-Luc Crucke aujourd'hui Engagé, anciennement MR. Ça promet d'être costaud, annonce Martial Dumont, rédacteur en chef de Télésambre.
Il n’avait pas tort.
Des punchlines, des propositions et un peu d’humour
Avec pour thèmes principaux le pouvoir d’achat, la santé, et la justice, le débat aura permis aux têtes de liste de se repositionner, et de réexprimer leurs promesses et propositions. Quelques extraits :
Je suis très accueillant sur l'immigration, mais si vous venez ici pour commettre des actes de délinquance, vous n'êtes pas le bienvenu. Il faut retourner chez vous, a indiqué Georges-Louis Bouchez, tête de liste en Hainaut du MR.
Il y a toute une série de peines alternatives à la prison qui peuvent être mise en œuvre et qui finalement coûtent moins cher et réinsèrent beaucoup mieux les gens dans la société, énonçait Mikhaël Jacquemain tête de liste en Hainaut de Défi.
Il y a presque une personne sur deux qui dit postposer ses soins de santé. Ça, en Belgique en 2024, ce n’est pas possible, mettait en avant Sofie Merckx, tête de liste en Hainaut du PTB.
Pendant 1h30, les candidats n’ont également pas manqué de saisir les occasions de mettre en avant leur programme, et au passage, de dénigrer les actions des autres. Le débat était également ponctué d’une séquence « D’acc pas d’acc ». Le principe est qu’une proposition d’un programme d’un parti est énoncée, le candidat doit se positionner d’accord ou pas d’accord. Cette séquence est a retrouver sur nos réseaux sociaux !
Cette soirée fut donc marquée par des punchlines, mais aussi de nombreuses propositions. À quelques semaines des élections, les campagnes s’accélèrent. Les débats peuvent être un moyen pour les électeurs de faire un choix.