L'an dernier, l'Organisme national de l'emploi a effectué 20.730 enquêtes relatives à la fraude domiciliaire de certains demandeurs d'emploi pour lutter contre ce type de fraude ainsi que la fraude concernant des chômeurs qui déclarent habiter seuls pour pouvoir percevoir des allocations plus importantes alors qu'ils vivent en réalité avec une ou plusieurs autres personnes. 6.061 infractions ont été constatées à cette occasion, rapporte La Dernière Heure jeudi.
"Pour pouvoir bénéficier des allocations, le chômeur doit avoir sa résidence principale en Belgique et y résider effectivement. Le contrôle s'effectue via une attestation de résidence envoyée par l'Onem à l'allocataire, qui doit se présenter en personne à son administration au plus tard le 8e jour qui suit l'envoi du document", explique Anne-Lise Roty, inspectrice sociale à l'Onem.
À défaut, il voit son indemnisation suspendue jusqu'à la veille de la date à laquelle son attestation de résidence a été validée. "Outre cette procédure, le service d'inspection de l'Onem peut être amené à effectuer des enquêtes initiées sur la base, par exemple, de signalements ou de dénonciations ou de constats effectués par la police des aéroports et transmis par l'intermédiaire de l'auditorat du travail", précise-t-elle.
En 2022, l'Onem a reçu 1.297 signalements d'une susceptible fraude sociale dont 392 signalements relatifs à la fraude domiciliaire.
Source: Belga