Le centre Fedasil installé temporairement à Marcinelle fermera ses portes dans un peu moins d’un mois. Les personnes encore hébergées seront transférées dans d’autres structures de l’agence fédérale. Une fin de contrat qui met en lumière une véritable et constante problématique. En effet, les centres Fedasil sont sous pression.
C’est sur le site de la Tramontane à Marcinelle que le centre Fedasil, s’est installé en avril 2020. L’agence fédérale pour l’accueil des demandeurs d’asile avait confié la gestion du centre à la société My Assist.
"Nous avions besoin de places supplémentaires. Le contrat prévoyait une ouverture de 12 mois, qui pouvait être prolongée deux fois pour une durée de 3 mois. Nous pouvions donc occuper le bâtiment pour 18 mois maximum", détaille Benoît Mansy, le porte-parole de Fedasil à nos confrères de la Nouvelle Gazette.
Le contrat arrive bientôt à son terme et le centre de Marcinelle fermera ses portes dans le courant du mois d’octobre.
100 demandeurs à déménager
"Il reste une centaine de personnes qui emménageront au sein d’un autre de nos centres. Lorsqu’on ferme un accueil temporaire, on arrête progressivement d’y envoyer des résidents", explique le porte-parole de Fedasil.
Pour la Ville de Charleroi, les réfugiés et demandeurs de protection internationale peuvent avoir une assistance au centre structurel de Jumet, mais aussi à Ransart, où un centre a ouvert récemment.
"Pour le centre de Ransart, aussi, l’occupation des lieux est temporaire, mais il n’y a pas de date de fin", confie Benoît Mansy.
Le centre Fedasil précise que la fermeture de l’accueil était prévue comme telle, non pas parce que le nombre de demandeurs diminue, mais bien parce que le contrat prend fin.
"Nous sommes dans une situation où notre réseau d’accueil est toujours saturé. Il y a beaucoup d’arrivée. La pression de nos centres est importante et nous continuons de chercher des solutions. On pense à agrandir certains sites, en trouver des nouveaux et prolonger les centres temporaires ", raconte le porte-parole.
Prévenir avant d'être débordé
Vu la situation en Afghanistan, il faut anticiper une augmentation des arrivées. Les centres Fedasil attendent de voir l’évolution de la situation et voir si cette dernière pourrait entraîner un afflux.