L'IRE, l'Institut des Radioséléments de Fleurus, célèbre ce mois-ci, son 50 ème anniversaire. Depuis sa création, il fait figure de pionnier dans le développement et la production de radio-isotopes, destinés à la médecine nucléaire. L'occasion de revenir sur les jalons qui ont marqué son histoire et de se projeter dans l'avenir du site fleurusien.
L'IRE, le numéro 2 mondial de la production de radio-isotopes.
Mettre le nucléaire au service de la médecine, voilà ce que fait depuis 50 ans ce mois-ci l’IRE. Un demi-siècle donc, qui fait de l’Institut des Radioéléments de Fleurus, le numéro 2 mondial de la production de radio-isotopes.
« C’était un grand pari à l’époque, mais il était important pour la Wallonie d’avoir sur son territoire une entreprise d’utilité publique, qui développe la médecine nucléaire », affirme Philippe Busquin le Président de l’IRE depuis 1978.
50 ans consacrés à l'excellence
5 décennies dédiées à l’excellence, pour le diagnostic et le traitement de cancers et d’autres pathologies. Une belle évolution, marquée par quelques dates clefs.
« Oui depuis la création de l’IRE en 1971, en passant par la construction du bâtiment l’année suivante et le démarrage de la commercialisation du Molybdène-99 de fission en 1979, l’IRE n’a cessé de se développer et nous comptons bien continuer de la sorte », souligne Erich Kollegger, le Directeur Général de l’IRE.
30 millions d'euros d'investissement pour un nouveau cyclotron
Comme avec la construction d’un nouveau cyclotron, qui permettra de maîtriser la chaîne de production complète, des générateurs du Germanium-68 et du Gallium-68.
« Les travaux du bâtiment devraient débuter en décembre prochain et les premières productions devront se dérouler à la fin de l’année 2023 », ajoute Erich Kollegger.
Bref, l’IRE continue à se développer et à se diversifier. Un institut, en bonne santé, pour le bien aussi de l’emploi dans notre région.